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À l’Atabal, 9ème convention du disque

Ce dimanche à Biarritz, rendez-vous autour des disques anciens, vinyles, affiches, photos… Musique à gogo pour les collectionneurs mais pas que
C’est l’occasion pour chacun de retrouver les chansons qui ont marqué certains événements de nos vies. Et aux amateurs de vinyles d’améliorer leur collection, bien sûr.

Qu’on n’aille pas croire qu’il ne s’agit que de septuagénaires encroûtés sur l’époque Chaussettes noires et Dany Logan. Le vinyle a fait son retour et c’est tant mieux pour nos oreilles, la qualité du son y étant bien supérieure aux CD sans âme.

Histoire de guider vos pas, nous avons fait une recherche sur les galettes les plus recherchées, des fois que vous tombiez dessus, sans casser votre tirelire. Enfin, faut pas rêver ! En tête se trouve le disque des Quarrymen, futurs Beatles, enregistré en 1958. Mais il n’en existe qu’une seule copie, propriété de Sir Paul McCartney, alors oublions.

En seconde position on trouve le Double Fantasy, de Lennon et Yoko Ono, dédicacé à Mark David Chapman, qui allait l’assassiner quelques heures plus tard. En 3, on trouve encore du Beatles, avec l’album Yesterday and Today, mais avec la pochette montrant des poupées décapitées et des morceaux de viande, vite retirée de la circulation.

Encore du Beatles en 4ème position, avec leur premier single américain, Please Please Me (vendu à 7.310 exemplaires) avec le nom du groupe mal orthographié sur la galette. En 2007, un propriétaire a refusé 30.000 livres pour lui. Voici ensuite le Freewheelin’ Bob Dylan, sorti en 1963 avec quatre pistes retirées par l’idole, les jugeant trop has been (compter 10.000 dollars quand même). Dans le genre vieillerie, vous pouvez également essayer de trouver l’Original Stack O’Lee Blues, de Long Cleve Reed, une rareté puisque ce 78 tours date de 1927.

Surprise, voici Jean-Michel Jarre et sa Music for Supermarkets, produit à un seul exemplaire, dont la matrice a été détruite devant huissier. Il ne devait pas en être satisfait. Et pour finir, n’oublions pas le Velvet Underground & Nico pour un acétate unique du titre éponyme (un pré-vinyle servant de modèle), qui a été vendu 25.000 dollars sur e-Bay.

On vous souhaite de pareilles trouvailles, aux meilleurs prix, car rien ne vaut un bon vieux vinyle des familles, que l’on peut toucher, soigner, ranger. Et aimer, même s’il gratte et prend de la place. La vieillerie, ça a du bon !

Informations sur le site de l'Atabal

 

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