Dans les coulisses du Tour de France

En direct avec Jérôme Tapie qui anime l’équipe béarnaise de la caravane – Les rencontres d’Henri IV en photos…

A l’approche du final de la Grande Boucle, dimanche sur les Champs-Elysées, Jérôme Tapie, chef d’équipe de la caravane béarnaise, nous donne ses impressions. Découvrez aussi les aventures de Nouste Henric sur le Tour, en photos…

TOUR PYRENEES 02 Jérôme Tapie vit son rêve de toujours : participer à la caravane du Tour. Et même mieux, puisque c'est avec les véhicules du Béarn. Et encore mieux, puisque c'est à la tête de l’équipe qui commence cette superbe aventure.

A 37 ans, ce Palois pure jus, qui assure avec talent le rôle de speaker pour l’Elan Béarnais au Palais des Sports, savoure : « Cela a été une grande surprise pour moi d’être sélectionné comme pilote de l’équipe. Je voulais depuis longtemps être intégré dans la Grande Boucle, et donc c’est avec un enthousiasme énorme que j’ai démarré cette mission ».

Comment se passe la vie de l’équipe ?

Jérôme Tapie – Très très bien, même s’il n’est pas toujours simple de vivre ainsi en collectivité. Mais, c’est d'autant intéressant que le groupe est particulièrement varié, avec des jeunes d’à peine 19 ans et des personnes d’expérience qui apportent des qualités humaines et professionnelles précieuses. Nous sommes 9, avec en plus 2 « voltigeurs » qui viennent renforcer différentes équipes sur la caravane en fonction des besoins. A propos de ces voltigeurs, il faut noter qu'ils apportent le témoignage du bon accueil dont bénéficie le Béarn au sein de cette immense organisation : ils prennent un grand plaisir chaque fois qu'ils nous rejoignent.

Le kayak prend de la hauteur

Comment s’est passée cette aventure jusqu’ici ?

J. T. – On découvre tout, en étant entraîné dans un rythme incroyable. La première semaine a été particulièrement intense parce qu’il a fallu apprendre très vite les ficelles permettant d’optimiser l’impact du Béarn au sein de cette immense caravane. Mais aussi parce que le programme était particulièrement chargé avec de grosses étapes. La journée de repos en Andorre nous a fait beaucoup de bien. Nous avons pu commencer à digérer cette première semaine et à évacuer un peu de pression. Toute l’équipe s'adapte vite, portée par le côté tellement passionnant de cette aventure.

Quel est l’accueil réservé au Béarn ?

J. T. – Je ne veux pas trop m’avancer. Mais j’ai l’impression que l’accueil est très positif. Les réactions du public au bord des routes sont souvent bonnes et parfois surprenantes, de même au cœur de la caravane. Ce qui m’a frappé, c’est que le Béarn est plus connu qu’on ne le croit. Dès le Mont Saint-Michel, on a rencontré des personnes qui viennent en Béarn et qui l’aiment. C’est le cas aussi dans les Alpes. Il est très important que l’équipe soit composée uniquement de Béarnais, cela permet une relation simple, authentique et passionnée avec toutes ces personnes que nous rencontrons.

Fred Weiss, ancien joueur de basket à Limoges, fait... la différence

Et à Limoges ?

J. T. – Pour moi, ça a été un grand moment. On a bien senti cette rivalité excitante qui caractérise depuis si longtemps les relations entre l’Elan Béarnais et le CSP Limoges. Dans cette ville, le Béarn ça parle aux gens. S’il y a eu quelques expressions provocatrices, c’est resté plein de respect et de bonne humeur. Un vrai plaisir.