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    La startup Geev a fait décoller « Adopte un objet »

    Dopée par la crise sanitaire, la plateforme a franchi l’an dernier le cap des 6 millions d’annonces, autour des dons d’objets, de nourriture et plus récemment d’aliments...
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    Fondée il y a 4 ans par Hakim Baka et Florian Blanc, Geev a vu son activité exploser à la sortie du premier confinement. Pas moins de 350.000 annonces sont ajoutées chaque mois sur la plateforme. La startup pourrait se développer à l’international et s’ouvrir aux entreprises.

    Officiellement créée en 2016 par Hakim Baka (diplômé de Kedge Business School et amateur de vieux objets) et Florian Blanc (diplômé de l’Essec passé chez E&Y et Mazars), la startup Geev, établie à Bordeaux (rue de l’Arsenal), avait lancé son appli de don d’objets entre particuliers quelques mois plus tard.

    Mais la belle histoire avait commencé un peu plus tôt avec la création du groupe Facebook à succès « Adopte un objet », expérience qui a visiblement incité ses initiateurs à pousser plus loin leur démarche.

    Désormais, la plateforme revendique plus de 2,5 millions d’inscrits pour plus de 6 millions d’objets remis en circulation. Des objets aussi divers que des tables de chevet, des ustensiles de cuisine, des vêtements, des ordinateurs ou des téléviseurs. L’activité a littéralement explosé l’an dernier, en particulier à la sortie du premier confinement, au cours duquel les Français semblent avoir fait du tri chez eux.

    En 2020, 3,5 millions d’annonces ont été déposées sur Geev, contre un million en 2019. Avec la crise, les dons entre particuliers auraient finalement progressé de plus de 100%. Au total, 350.000 annonces sont déposées chaque mois.

    Le modèle économique se précise…

    Depuis un peu plus d’un an, Geev s’est également mis aux dons alimentaires, avec déjà « plus de 210.000 aliments sauvés de la poubelle ». S’il reste encore marginal (il représentait il y a peu environ 5% des annonces), ce type de don aurait progressé de 70% ces 3 derniers mois. Mais le don lui-même ne paie pas, et il faut évidemment que la jeune pousse, qui emploie 15 personnes, se rémunère, ce qu’elle fait pour le moment via des annonceurs.

    Mais elle ne manque pas de suite dans les idées pour s’ouvrir de nouveaux horizons. Fin 2019, Geev avait ainsi conclu un partenariat avec Cdiscount : l’e-commerçant propose depuis à ses clients de donner l’objet qu’ils remplacent à travers leur achat. Un moyen pour Geev d’accroître son audience, et pour Cdiscount d’agir sur le plan socio-environnemental en luttant contre le gaspillage. Plus largement, une piste de développement possible pour Geev serait par exemple d’ouvrir son activité aux entreprises.

    En attendant, l’objectif de ce « Bon Coin du don » est de monter encore en puissance sur le sol français en démocratisant le don entre particuliers. Sans s’interdire de s’étendre au-delà de nos frontières, puisque la startup aurait déjà mené une expérience au Canada. On précise aussi qu’elle tient un blog plutôt sympa, avec des conseils pratiques pour un comportement plus éco-responsable et des histoires de « geevers » comme Daniel, qui a réalisé plus de 470 dons via la plateforme.

    Bien sûr, on connaissait les associations d’aide traditionnelles, voire plus récentes, comme Hop Hop Food, qui veut « favoriser les dons des commerces et des particuliers pour aider les personnes fragilisées » et qui a lancé une appli en 2018. Mais il n’existait pas vraiment en France d’acteur comparable à Geev.

    En Europe, sur le même créneau, on peut citer la startup londonienne Olio, créée en 2015 et qui a quant à elle commencé avec du don alimentaire avant d’étendre un peu l’activité. Cette appli compte 2,6 millions d’utilisateurs.

    Plus d’informations sur le site internet, cliquez ici

     

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