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Une superbe pastorale ossaloise

Les Eaux-Bonnes chantent en béarnais leur histoire avec des représentations en nocturne. Histoire de dynamiser et de défendre l’identité de la vallée
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La pastorale, on sait tous ce que c’est. A l’origine, un opéra champêtre, dont les personnages sont des bergers, avec une langue, le béarnais, des chants, de la danse et une préservation de la culture locale et des traditions.

Il y a un peu plus de dix ans a été créée la Pastorala Aussalesa, fin de dynamiser et de défendre l’identité ossaloise, avec à chaque fois des spectacles donnés sur des lieux différents de la vallée. Et cette année, ces 14 et 15 juillet, tout le monde se retrouve – avec plaisir et gourmandise - aux Eaux-Bonnes.

Pour être précis, elle se déroulera en nocturne, ce qui permettra des traductions projetées sur grand écran devant la mairie du bourg, où l’Impératrice séjournait. Le thème : une équipe de télévision rencontre la population ossaloise au service des curistes. Les acteurs amateurs et non dénués de talent permettront de faire visiter ainsi les Eaux-Bonnes, avec un spectacle à vocation historique, et non une reconstitution historique, racontant le développement de la vallée, les vertus de ses eaux (bonnes), réputées depuis le XVI siècle, de Henri II à notre XXI, et par la suite, l’apparition du ski et son développement, en particulier à Gourette.

D’autres que nous ont emprunté le chemin de cette charmante station thermale. Depuis Gaston Phoebus jusqu’à Sarah Bernhardt, en passant par Montaigne, Henri IV, bien sûr, Thiers, La Rochefoucauld, Flaubert, Joséphine de Beauharnais, Delacroix, et l’incontournable impératrice Eugénie de Montijo.

Cette pastorale doit nous donner l’envie du retour à la tradition, entre chants, théâtre, danse, langage sifflé, où rire et émotion.

 

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