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Un financement innovant pour la LGV ?

Les élus du Sud-Ouest proposent la mise en place d’une taxe sur l'immobilier de bureau et une écotaxe pour réaliser Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax
LGV – Tarbes à 4 heures 30 de Paris, mais quand ?
Les présidents des régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie ont rencontré la ministre pour la convaincre de prolonger la ligne ferroviaire à grande vitesse vers la Ville Rose et vers les Landes, grâce à un financement calqué sur celui mis en place par l’Etat pour le Grand Paris.

C’est le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, qui l’a annoncé sur Twitter précisant que « l'ensemble des pistes de financements innovants présentées permettrait de financer 77% du projet ».

L'investissement nécessaire pour réaliser les tronçons Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax est estimé à 9 milliards d'euros, aménagement des gares compris.

Une réunion constructive…

Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports, a donc reçu mardi 5 septembre Alain Juppé, président de Bordeaux-Métropole, maire de Bordeaux, Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Carole Delga, présidente du Conseil régional d’Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, et Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse-Métropole, maire de Toulouse, pour un dîner de travail consacré au projet de lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax (GPSO).

Dans un communiqué, le ministère a précisé les détails de cette réunion. « Cette rencontre faisait suite à l’annonce du 1er juillet par le président de la République d’un travail de priorisation des grands projets d’infrastructures, en raison de l’écart de 10 milliards d'euros entre le coût des projets à financer et les ressources disponibles sur les cinq prochaines années. Les participants ont pu échanger sur les conséquences de cette décision sur le projet GPSO, qui fait l’objet d’une attente très forte dans les territoires concernés.

« Les élus ont rappelé les enjeux considérables de ce projet structurant pour tout le grand Sud-Ouest de la France, en l’absence de projet alternatif crédible et leur attachement à la réalisation de GPSO afin de permettre de développer tous les trafics et d’accélérer le report modal, y compris pour le transport de marchandises.

« Ils ont appelé l’attention de la ministre sur l’importance de préserver l’avenir en conservant la possibilité de maîtriser le foncier nécessaire à la réalisation du projet. Ils ont, par ailleurs, présenté une étude conduite par un cabinet international, dont la conclusion est que des ressources nouvelles pourraient être mobilisées pour assurer une part substantielle du financement du projet GPSO.

« La ministre a présenté sa priorité en faveur des transports du quotidien et l’importance qu’elle accorde à ce que le projet permette l’amélioration au plus vite de la capacité et de la fiabilité des circulations ferroviaires aux abords des métropoles bordelaise et toulousaine et contribue ainsi à réduire le trafic routier de transit ».

A l’issue de la réunion jugée « constructive » il a été décidé « de poursuivre un travail commun pour examiner des optimisations techniques et convenir d’un phasage et d’un financement du projet partagé ».

A suivre donc.

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