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Coup de cœurTrois mousquetaires contre le gaspillage

En Béarn, l’association Envie, les magasins Leclerc et la conserverie Urri Gorria se mobilisent en créant des produits à base de fruits et légumes frais...
FRUITS LEGUMES
Depuis le mois d’avril, les trois enseignes locales ont trouvé une solution pour lutter contre le gaspillage alimentaire en transformant ces denrées en compotes et soupes.

Les supermarchés Leclerc de Mazères-Lezons et de Pau Université collaborent ainsi avec Envie qui assure la collecte et Urre Gorria (or rouge en basque) qui travaille ces produits destinés à être retirés des rayons pour les transformer.

Chaque jour, entre 200 et 300 kg de fruits et légumes sont ainsi acheminés chez Urre Gorria pour être transformés. Il s’agit généralement de produits abîmés dont les consommateurs n’ont pas voulu. C’est trois entreprises ont décidé d’agir pour lutter contre le gaspillage en créant une filière pour valoriser les fruits et légumes invendus.

Production artisanale à Lescar…

Les fruits difformes, avec des tâches ou trop petits peuvent être boudés par les clients des grandes enseignes de distribution. Pour éviter au maximum le gaspillage, les centres Leclerc envoient leurs fruits et légumes invendus à Envie, une association d’insertion qui collecte, répare ou rénove puis revend de l’électroménager. Elle les achemine ensuite chez Urre Gorria à Lescar.

Jérôme Rivière et Damien Gahat, tous deux petit-fils d’agriculteurs, ont créé cette société à Ascain, il y a cinq ans, avant d’arriver en Béarn. Habituée à travailler des matières premières variées pour en faire des conserves d’épicerie fine haut de gamme, Urre Gorria semblait toute désignée pour faire partit de ce projet.

Les invendus sont ensuite triés et coupés à la main puis cuisinés. Le circuit antigaspi représente déjà un quart de la production de Urre Gorria. Préparations fruitées, confitures, jus, compotes, soupes, tartinables d’aubergine confits d’oignons… tout dépend de l’arrivage et de l’imagination des cuisiniers.

Une fois conditionnée dans des bocaux en verre, la production est rachetée par Envie, qui réalise un étiquetage adapté à la composition des préparations. Cette production est ensuite revendue à Leclerc qui la propose à ses clients sous la marque « Le bon, le vrai, le bien ».

Trois jours après le lancement du projet, près d’une tonne de matière première a été récupéré sur deux points de vente (Leclerc Pau, Leclerc Mazères). 1.500 bocaux de soupes, compotes, coulis et autres purées sont déjà sortis des ateliers.

Une belle initiative à encourager !

 

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