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TarbesEquestri’art, la grandeur épique

Le festival Equestria ayant dû être annulé en raison des conditions sanitaires, c’est sous une autre forme que les chevaux ont pris possession de la ville, jusqu’au 31 juillet…
EQUESTRART 1
Impossible pour Tarbes, qui aime tant les chevaux, de se passer de leur présence, même lorsqu’ il faut se résigner à annuler le grand festival dédié à la magie et aux arts équestres. Et pour répondre à ses attentes, il fallait bien faire appel à un artiste tout aussi passionné.

C’est ainsi que la ville reçoit le sculpteur Emmanuel Kieffer pour une véritable chevauchée à travers les lieux stratégiques. Pour ce maréchal-ferrant qui a exercé pendant vingt-cinq ans, c’est du feu de la forge qu’est né ce désir d’affirmer, sans timidité, son habileté créatrice.

Sa maîtrise du matériau lui permet d’exprimer toute la robustesse dans ses œuvres monumentales, à travers le dynamisme de lignes énergiques mais sensuelles. Sa manière d’associer - dans la recherche des volumes - pleins et vides, n’est pas sans évoquer Gargallo, grand sculpteur catalan.

Force, vigueur dans l’expression, alliance entre la noblesse altière et puissance sauvage ont valu à l’artiste de remporter le Premier prix au salon Artcheval de Saumur en 2000, et de se tailler une renommée internationale.

Depuis le 16 juin, et jusqu’au 31 juillet, les passants pourront donc admirer dix de ses œuvres monumentales au détour des lieux incontournables du centre-ville.

Si les visiteurs du parc du Haras connaissent déjà la silhouette majestueuse de Black-Beauty, acquise depuis deux ans, ils pourront découvrir celles, plus massives, d’Urus et Goya, somptueux taureaux. Car la passion du sculpteur ne se limite pas exclusivement aux chevaux dans l’expression de son art.

Place de Verdun, Esprit vagabond insuffle un vent de liberté, tandis que Kiowa et Harmonie gambadent joyeusement. Des œuvres qui révèlent la grâce et la sensualité des équidés en mouvement, mais aussi l’engagement physique nécessaire de l’artiste dans la flamme de la création.

Devant le musée du Jardin Massey, les visiteurs seront accueillis par Jéricho, puis par Géronimo sur l’esplanade du Carmel, Excalibur et Hidalgo sur le parvis de l’Hôtel de Ville, aux tentations romanesques.

Des sculptures pur-sang que Kieffer sublime, et qui jettent tout leur feu.

Informations sur le site internet – cliquez ici

 

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