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De Lussagnet à Barran, l’autoroute du gaz

Un gazoduc de 61,8 km entre les Landes et le Gers, baptisé « Renforcement Gascogne-Midi », qui apporte de sérieuses retombées économiques sur le territoire
TIGF UNE
Transport et Infrastructure Gaz France (TIGF), basée sur le bassin de l’Adour avec ses 540 collaborateurs, poursuit ses méga investissements pour assurer sa mission stratégique au niveau de l’approvisionnement du gaz en France et de sa sécurisation.

« Renforcement Gascogne-Midi » doit être opérationnel en octobre 2018. Il complètera un réseau impressionnant de plus de 5.000 km de canalisations dans le Grand Sud-Ouest,, avec plusieurs réalisations majeures ces dernières années : l’Artère du Béarn (Lacq-Lussagnet), Girland (Lussagnet-Captieux) et l’Artère de l’Adour (Coudures-Arcangues vers l’Euskadi).

On se souvient qu’en 2016 déjà, au moment de l’enquête publique, le PDG de TIGF, Dominique Mockly, avait estimé que « ce projet est une très bonne nouvelle pour l’entreprise et la région ». Entre emplois directs et indirects, chiffre d’affaires additionnel pour les restaurateurs, les cafés, les hôtels, les commerces de proximité, les retombées économiques pour le territoire sont en effet substantielles. Avec la présence d’entreprises locales mais aussi nationales autour du chantier, dont les collaborateurs sont hébergés et vivent au plus près du tracé.

Quelques chiffres ? La canalisation fera 900 mm de diamètre, à un minimum de 1,20 m de profondeur d’enfouissement, pour 85 bars de pression maximale. Le tracé d’étude traverse 20 communes, 43 cours d’eau (dont 11 permanents), 2 zones Natura 2000 et 4 zones naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de type II.

L’objectif initial a été de définir un tracé de moindre impact selon trois grands principes : éviter, réduire et compenser. Eviter les zones à forts enjeux, réduire les impacts et les compenser.

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