C’est à croire que l’initiative est à la mode. Après l’étude d’un Parc naturel régional Montagne basque, évoqué l’an dernier, voici que la Communauté de communes Cœur d’Astarac envisage très sérieusement de créer le sien, en y associant les communautés de Vals de Gers et Astarac-Arros. Quelles en seraient les conséquences ?
Un PNR est un territoire ayant volontairement choisi un développement axé sur la mise en valeur et la protection de patrimoines naturels et culturels. À ce jour, on en dénombre en France 51, couvrant 15 % de la superficie du territoire et touchant 6 % de la population. Leurs missions : développer leur territoire, en le protégeant, le mettant en valeur, et participer à un aménagement harmonieux. Et accueillir, informer et éduquer les publics aux enjeux qu’ils portent.
Quoique l’instauration d’un PNR a ses propres limites ; à la différence d’un parc national, ou d’un site classé, il ne peut interdire quoi que ce soit : construction, chasse ou usage des sols, et ne dispose pas de police environnementale. En revanche, il doit s’engager à respecter les réglementations concernant les espaces les plus fragiles et les espèces les plus menacées. Voila pour les astreintes.
Pour Mirande, on n’en est pas encore là. Il s’agit aujourd’hui de lancer une étude de faisabilité, après quoi sera rédigé un dossier de demande de label auprès du Conseil régional. Cela a un coût, de l’ordre de 80.000 euros, couverts moite-moite (ou presque, 50 et 30 %) par le Conseil régional et le Conseil départemental. Les 20 derniers étant apportés par les trois Communautés de communes.
L’ensemble des parties prenantes se retrouvera le 14 décembre prochain, pour point d’étape et action. Reste que l’idée est bonne et pourrait donner un bon coup de boost au Cœur d’Astarac, à Mirande, Bassoues, Montesquiou et Miélan. À suivre donc, avec espoir.
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