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André DaguinDes milliers pour d'émouvants hommages

Gersois de tous horizons et amis de partout, chefs étoilés et maîtres restaurateurs, personnalités du rugby et de la politique sont venus saluer cet emblématique Gascon…
Délicieuse et festive rue André-Daguin à Auch
Une succession de témoignages plus touchants et émouvants les uns que les autres ont fait souffler un vent d'émotion dans la cathédrale d’Auch, bondée de monde.

Ce fut tout d'abord sa fille Ariane, suivie d'Arnaud, son fils, qui ne put cacher toute sa tristesse et sa peine, qui rendirent hommage à l'homme, au chef, au père qu'était André Daguin.

Puis ce fut le tour de Jean-Pierre Raffarin qui avait fait le déplacement jusqu'à Auch pour rendre un dernier hommage à son ami. L'ancien premier ministre a salué l'homme et le chef d'entreprise qu'était ce Gascon charismatique.

Une voix rocailleuse se mit à résonner dans la cathédrale, celle de Laurent Spanghero. Ami de longue date et complice des troisièmes mi-temps, il a rappelé toute l'attention et la passion que portait André Daguin au rugby et aux valeurs qu'il véhicule.

Son adversaire de première mêlée politique, comme il le souligne lui même, Philippe Martin, président du Conseil départemental, a également rendu hommage au Mousquetaire gascon. Un témoignage très touchant qui a montré tout le respect qu'il y avait entre ces deux hommes.

Michel Guérard mit l'accent sur le chef passionné par son terroir en laissant entrevoir les futurs festins que les anges vont pouvoir apprécier.

Tous ont souligné l'homme extraordinaire, un Gascon droit dans ses bottes comme il a été dit à plusieurs reprises.

C'est sur un « Se canto » chanté avec ferveur par Michel Etcheverry, et repris en chœur par toute l'assemblée, que se sont terminés les hommages rendus au chef des Mousquetaires, au Gascon hors norme, André Daguin.

La Ronde des Mousquetaires était bien sûr présente pour lui rendre hommage. « C'était un peu notre papa à tous » confie Yoann Wojnarowicz, le président. Les anciens compagnons d'armes étaient tous là. On pouvait lire sur le visage de Bernard Ramouneda, Mousquetaire emblématique de la Ronde, toute l'émotion et la tristesse qu'a suscité la disparition de son ami, André Daguin. Les yeux larmoyants mais le sourire aux lèvres il dit : « hâbleur, menteur, profondément gascon ! voilà comment était André ». Puis, en riant aux éclats, il rajoute : « et surtout, il n'aimait pas les cons ! »

C'est en musique et sous une vague d'applaudissements que le corps d'André Daguin a quitté la cathédrale Sainte-Marie en traversant une magnifique haie d'honneur où se mêlaient ballons de rugby et vestes blanches.

Ce fut une grande cérémonie à la hauteur de l'homme incroyable qu'il était.

André Daguin n'était pas qu'un chef de cuisine ou un défenseur de notre terroir, il était aussi et surtout un fédérateur. C'est sûrement le rugby qui lui a insufflé ce sens du rassemblement et du partage. Au delà de l'homme, c'est cet esprit de ralliement et ce détonateur de dynamisme qui laissera un grand vide à toute la Gascogne.

Parmi les personnalités, on notait la présence de la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, du président du Conseil départemental du Gers, Philippe Martin, des sénateurs Raymond Vall et Franck Montaugé, du député Jean-René Cazeneuve, du président-directeur général du groupe La Dépêche Jean-Michel Baylet, du maire d’Auch, Christian Laprébende, et de nombreux élus, des présidents des chambres consulaires, des représentants d’associations…

Article réalisé avec le Journal du Gers et Alain Martin

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