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Trouvez des noms pour le Gouf de Capbreton !

L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer organise un concours de toponymie autour de ce patrimoine naturel exceptionnel qui part du sud des Landes…
CAPBETON GOUF 5
Un concours est ouvert jusqu’au 22 août concernant ce canyon sous-marin du golfe de Gascogne qui prend naissance à quelques mètres du bord.

« Le Gouf de Capbreton est une merveille géologique qui comprend des reliefs et des formes d’une telle importance qu’il faut les nommer, afin de donner vie à ce patrimoine méconnu ».

Ce canyon est connu des géologues du monde entier, notamment en raison du fait qu’il est relié au littoral au niveau de la plage d’Hossegor et du port de Capbreton.

Long de 300 km, il est parallèle à la côte espagnole et finit dans la plaine abyssale du golfe de Gascogne par 4.800 m de fond. Sa présence est connue depuis longtemps, mais il n’a été cartographié qu’au 20e siècle.

Le Gouf est réputé pour être un haut lieu de la biodiversité et concentre une faune marine très variée et très riche. Au-delà des anchois, thons, poissons de roche et crustacés, il est le terrain de jeu des dauphins, mais aussi de grands cétacés comme les baleines et de nombreuses espèces rares. Les requins cotoient les céphalopodes (calmars, poulpes), et le légendaire calmar géant qui règne dans les abysses du Gouf.

Trouver des noms…

Sur les cartes, quelques roches portent un nom, sans doute attribué par les pêcheurs. Mais, rien n’a évolué depuis la carte marine de Beautemps-Beaupré en 1826. On trouve bien, ici et là, quelques appellations usuelles pour des zones de pêche, mais les reliefs remarquables du canyon, mis au jour par la cartographie moderne, ne portent encore aucun nom…

L’Ifremer et le SHOM (Service hydrographique et océanographique de la Marine) proposent donc au public un échange participatif visant à inventer des noms suffisamment pertinents pour le Gouf, de façon à ce qu’ils puissent devenir pérennes, voire inscrits sur les cartes marines.

« Nous avons choisi de nous limiter à la partie située dans les eaux françaises, c’est-à-dire la tête du canyon et les trente premiers kilomètres de son cours. Toutes les informations techniques et scientifiques nécessaires sont fournies aux participants, ainsi qu’un règlement sommaire, pour qu’ils puissent jouer et proposer un ou plusieurs noms en accord avec chaque lieu ».

Pour trouver un nom, il ne faut pas craindre de faire jouer son imagination en l’associant avec une forme, un animal, une silhouette, un personnage connu ou légendaire, un événement, une œuvre, une émotion, un relief, ou tout autre registre, tant que cela reste cohérent avec le lieu en question.

Informations et inscriptions sur le site internet de l’Ifremer

 

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