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    Les pièces auto moins chères

    Depuis janvier, les garagistes doivent proposer des éléments d’occasion…
    PIECES DETACHEES 2
    Il est donc possible de choisir une pièce de réemploi à la place d'une neuve pour l'entretien ou la réparation de son véhicule. Pour le gouvernement, l’objectif est d’abord de faire gagner immédiatement du pouvoir d’achat, puisque les pièces concernées sont moins chères que les neuves.

    Il est aussi de préserver la sécurité : ces pièces sont fiables puisqu’elles sont démontées, nettoyées, contrôlées et tracées par les centres de traitement des véhicules hors d’usage, agréés par l’Etat.

    Enfin, cette démarche permet de respecter l’environnement en réutilisant les biens de consommation encore en bon état ; 1.100.000 véhicules sont mis au rebut chaque année, alors que beaucoup de leurs pièces sont encore en état de marche.

    Le garagiste peut également proposer des pièces échange standard, qui sont des pièces d'occasion complètement refaites à neuf, répondant aux mêmes exigences de fabrication, de garantie et de qualité que les pièces d'origine.

    Les pièces de rechange concernées par cette obligation doivent être comprises dans les catégories suivantes : pièces de carrosserie amovibles, garnissage intérieur et sellerie (sièges), vitrages non collés, optiques (phares, feux et clignotants), pièces mécaniques ou électroniques, sauf celles faisant partie des : trains roulants, éléments de la direction, organes de freinage, éléments de liaison au sol qui sont assemblés, soumis à usure mécanique et non démontables.

    Les professionnels (garagistes, carrossiers, recycleurs et réparateurs...) doivent informer leur clientèle des prix et conditions de vente de ces pièces par voie de marquage, d'étiquetage, d'affichage ou autre.

    Cette obligation ne concerne pas : les prestations d'entretien ou de réparation réalisées à titre gratuit, les véhicules sous garanties contractuelles, les actions de rappel de véhicules.

    Si le professionnel estime que les pièces de rechange concernées présentent un risque pour l'environnement, la santé publique ou la sécurité routière, il est autorisé à ne pas proposer l'échange à son client.

    Mais, le professionnel qui ne permet pas au consommateur d'opter pour l'utilisation de pièces de rechange à la place de pièces neuves, alors que cela est recommandé, s'expose à une amende de 3.000 euros pour une personne physique et 15.000 euros pour une personne morale. En cas de litige, c'est au professionnel de prouver qu'il a rempli son obligation d'information du consommateur.

     

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