À peine âgé de 13 ans, « Le Canard gascon » ne reparaîtra sans doute pas en janvier 2019. Son rédacteur-en-chef, Jean-Louis Le Breton, part en retraite et n’a pas encore trouvé de repreneur. Alors qu’il cherche depuis un an.
Ses 13 années de succès ont pourtant démontré qu’il y a encore de la place pour les journaux « papier », s’ils correspondent à un besoin. Pour combien de temps, c’est difficile à dire, car le tirage de la presse papier, en France, recule chaque année : -3,1% en 2017, après -3,2 % en 2016 et -3,8 en 2015.
Un avenir autour des polars et du théâtre…
Jean-Louis le Breton ne va pas ranger ses stylos et ses ordinateurs. Il va pouvoir se consacrer totalement aux œuvres d’imagination. Car il en a de l’imagination, et elle est fertile. Il a déjà écrit une dizaine de romans policiers à la manière de San Antonio, comme « Fafouine Babouin » ; de nombreuses pièces de théâtre, comme « Les raisins du Prince Noir », « Le Harem gascon », « Bonjour Pépin adieu Berthe », « Les folles vendanges d’Augusta »...
Ces pièces, qui étaient jouées à la Tour de Termes-d’Armagnac et à Viella, lors de la Pastorale de la Saint-Sylvestre, le sont maintenant à Viella et en tournée.
La prochaine pièce est intitulée « Le testament du vigneron » et sera donc jouée à Viella le 30 décembre à 20h30 et le 31 à 16h30 décembre 2018 pour la Pastorale.
Quant à la série « Fafouine Babouin », la 11ème publication sort en janvier 2019. Son titre : « Hashtag Balance ton sanglier ». Cela promet…
Mais cela ne suffit pas à notre auteur qui lance une deuxième collection de polars avec pour héroïne (Jean-Louis Le Breton préfère manifestement les femmes) Margot Lartigue, une femme colonel délurée tout autant que Fafouine Babouin, dont le premier titre est « La flingueuse du président ».
N’oublions pas les ouvrages plus sérieux, comme « Le libre choix de Clara Weiss » (dont le sujet est le suicide) et surtout la biographie en préparation d’une aïeule de Jean-Louis Le Breton, Maria Verone, présidente de la Ligue pour le droit des femmes de 1919 à 1939, dont il est très fier.
Les fans de Jean-Louis le Breton peuvent donc pousser un soupir de soulagement : ils pourront continuer à assister à ses spectacles et à lire ses romans. Reste à trouver un repreneur pour permettre au « Canard gascon » de continuer à s’exprimer.
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Article réalisé avec le Journal du Gers et Roland Houdaille
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