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Le Malandain Ballet rend hommage à Beethoven

La Compagnie biarrote a créé un ballet autour de La 6e Symphonie, à l’occasion de la célébration du 250e anniversaire de la naissance de l’artiste allemand...
MALANDAIN BEETHOVEN 0
Jusqu’au 19 décembre, les danseurs du centre chorégraphique national prendront leurs quartiers à Paris pour la première française de « La Pastorale », dernière œuvre en date du chorégraphe Thierry Malandain.

L’œuvre est à l’affiche du Théâtre national de la danse, au Palais de Chaillot, pour six représentations, avant de partir pour La ville de Bonn (Allemagne), les 22 et 23 décembre.

Le Maladain Ballet est invité par l’Opéra de Bonn, la ville natale de Ludwig van Beethoven, à l’occasion du 250e anniversaire de la naissance du compositeur. Il a créé « La Pastorale » pour rendre hommage au talent de Beethoven.

Il s’agit du troisième ballet chorégraphié par Thierry Malandain sur l’une des œuvres de Beethoven. Le célèbre compositeur lui avait déjà inspiré Les Créatures en 2003 (sur Les Créatures de Prométhée) qui valut au chorégraphe une nomination aux Benois de la danse de Moscou, et le solo Silhouette.

« La Pastorale » donne l’occasion à Thierry Malandain et ses vingt-deux danseurs, d’exalter la puissance du corps dansant, ses envolées sensuelles et ses étreintes fougueuses. Pour ce nouveau ballet, la scénographie sera sobre pour laisser la part belle à une écriture chorégraphique atemporelle qui puise son inspiration principalement dans l’académisme, et qui cherche à exalter la puissance du corps dansant, la sensualité et l’humanité des danseurs de la compagnie.

La Pastorale évoque l’antiquité hellénique comme lieu de nostalgie et de ressource, de la douleur d’un désir sans fin au royaume spirituel de l’infini.

Un chorégraphe de génie…

Le génie de Thierry Malandain est reconnu dans le monde entier. Ses œuvres sont d’ailleurs au répertoire d’autres grandes compagnies, de Caracas à Hong Kong, en passant par West Palm Beach, Aspen, le Caire, Riga, ou encore Tunis. Thierry Malandain est élevé au grade d’officier des Arts et Lettres en août 2009.

Thierry Malandain est passé entre les mains d’éminents professeurs au cours de sa formation, à l’instar de Jacques Chaurand, Monique Le Dily, René Bon, Daniel Franck, Gilbert Mayer et Raymond Franchetti. Pendant sa carrière, il croise également la route de Violette Verdy, Jean Sarelli, alors « Le » maître de ballet, Hélène Traïline et Jean-Albert Cartier.

On lui doit notamment Quatuor op3 (1984), musique de Guillaume Lekeu, Maguy Marin (en 1985), Sonatine (1986) musique de Karlheinz, Pulcinella d’Igor Stravinski (1991) La Fleur de pierre (1994) de Serge Prokofiev, l’Après-midi d’un faune (1995) de Claude Debussy, Casse-Noisette (1997) de Piotr Ilitch Tchaïkovski…

Thierry Malandain met un point d’honneur à demeurer le plus fidèle possible aux œuvres musicales, à leur construction et limite le recours à des artifices. On retrouve deux traits notables de Beethoven chez le chorégraphe : une capacité à concilier tradition et création et des idéaux humanistes qui transpirent dans chaque œuvre.

Alors, gageons que cette troisième rencontre entre la musique puissante et évocatrice de Beethoven et la chorégraphie de Thierry Malandain fasse de nouvelles étincelles.

Le Malandain Ballet Biarritz terminera l’année avec trois représentations de cette création à la Gare du Midi de Biarritz les 28 et 29 décembre.

Tarifs : de 12 à 36 euros.

Informations sur malandainballet.com

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