C’est donc un système de réinsertion professionnelle exclusivement bigourdan et particulièrement innovant, né paradoxalement de la suppression des contrats aidés en juillet 2017.
Ayant constaté que 90% des bénéficiaires du RSA n’étaient pas retournés dans le système d’allocations après avoir occupé un de ces emplois, le Conseil départemental a engagé une réflexion autour de cet effet positif. C’est ainsi que l’opération « Ha-Py Actifs » a vu le jour.
Son dispositif prévoit le versement du RSA (environ 484 €), habituellement destiné aux bénéficiaires, directement aux employeurs, qu’ils soient privés, publics ou associatifs. De leur côté, ces derniers s’engagent à proposer un contrat de travail aux allocataires.
Le montant de l’aide financière peut varier de 32,5 % à 50 % du salaire brut plafonné au Smic, selon le secteur et la durée de travail hebdomadaire. Le RSA devient alors une aide à l’emploi dont les résultats sont bénéfiques à tout point de vue.
Le demandeur d’emploi est réinséré sur le marché du travail, il perçoit un véritable salaire et reprend confiance en ses capacités. L’entreprise est encouragée à embaucher, sans trop de risques, pour pouvoir poursuivre ses projets de développement, et l’allocation n’a plus besoin d’être versée par le département si l’embauche confirmée.
L’investissement social de départ se transforme ainsi en véritable levier économique pour la région.
Avec plus de 5.700 bénéficiaires du RSA (soit un budget de plus de 30 millions d’euros par an) dans les Hautes-Pyrénées, cette nouvelle initiative devrait rapidement porter ses fruits, et satisfaire pleinement les parties engagées dans cette politique volontariste de retour à l’emploi.
Information sur le site hautespyrenees.fr – cliquez ici
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