Cierges, gourdes, reproductions de la vierge… les articles proposés sont essentiellement religieux. Et le chiffre d’affaires conséquent.
Pourtant, depuis 1911, la municipalité - qui en est propriétaire - propose aux commerçants la location de ces boutiques, moyennant un loyer modeste. À charge pour eux de les entretenir. Sauf que voilà, depuis la mise en place de la loi Pinel, les propriétaires sont désormais tenus d’effectuer eux-mêmes les travaux nécessaires.
Face à cette problématique, certains magasins étant vétustes, la municipalité de Lourdes a donc envisagé de les vendre. Car pour Josette Bourdieu, maire de la ville, il n’y pas d’argent dans les caisses, et les Lourdais ne sauraient être sollicités fiscalement pour engager cette rénovation.
Un rachat par des investisseurs aurait pour conséquence une hausse du montant des loyers pour ces commerçants, dont la plupart sont âgés. Un protocole de vente assurant des garanties a été présenté mi-février par la municipalité, et adopté le 1er mars dernier. Il garantit notamment la priorité de rachat aux locataires déjà en place.
Une expertise concernant la valeur vénale de chaque boutique a également été engagée. Chacun sera alors informé du prix estimé, et disposera d’un mois pour répondre.
Cette décision étant très controversée par l’opposition, et certains boutiquiers qui ne disposeraient pas des fonds nécessaires pour le rachat de leur local, des commerçants ont décidé de contester cette vente devant le tribunal administratif.
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