Le thermalisme n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Pour preuve, se balader depuis quelques jours dans les rues de Capvern sans y fleurer la douce odeur de la révolte générale, ressemble à une gageure.
C'est que la mauvaise nouvelle a fait mal, très mal : les Thermes de Capvern et l'Edenvik sont tous deux placés en redressement judiciaire.
Ce qu’il faut savoir…
En cause, dans une éternelle mélopée, la mauvaise gestion et la nécessité de réorganiser, y compris du côté de la masse salariale.
Certains chiffres feraient état d'un passif frôlant les 650.000 euros. Le pire étant le silence assourdissant du groupe Santé-Action, gestionnaire.
Du coup, un horizon noyé (sans mauvais jeu de mots) sous les inquiétudes se dessine pour le personnel, les élus de la ville, et les curistes, mais aussi plus largement pour tous les commerces de la bourgade.
Pour la vie future elle-même dans la cité dont le thermalisme est l'emblème.
Alors la rébellion s'organise. Les curistes ont créé leur association, et circule chez les commerçants de la ville ainsi que dans les alentours, une pétition qui rappelle que "Les Thermes de Capvern sont viables avec nos emplois, nos expériences". Où l'on pointe aussi du doigt un "plan de redressement qui ne règle rien et hypothèque gravement l'avenir."
Pour l'instant, le choc est trop grand, certains silences démesurément éloquents, et la situation trop grave pour que se dessine une ébauche de solution.
On espère qu'à "thermes", ils vont sortir la tête de l'eau. Voeu pieux ?
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