Abonnez-vous
Publié le

Monde agricole

L'association Ayude, 30 ans d'entraide
ayudephoto

La solitude de l'agriculteur est un thème souvent rappelé. Une solitude amoureuse, même récupérée par les émissions de télévision à destination du grand public. Mais si l'amour est dans le pré, la solitude face à l'adversité ou la maladie sont moins souvent abordés. Sauf chez Ayude, l'association d'entraide créée il y a maintenant trente ans.

Ayude (qui signifie "aide" en Gascon), existe à la fois sur le Pays basque, le Béarn et les secteurs d'Orhez, Arthez, Lagor et Lescar. Elle trouve des salariés pour remplacer les agriculteurs confrontés à la maladie ou victimes d'accident, qui ne sont plus en mesure de faire tourner l'exploitation. Surtout dans les premiers quinze jours de carence, où les organismes d'assurance n'ont pas encore pris le relais, et où l'exploitant agricole se retrouve vraiment seul. A l'heure actuelle, on recense déjà dans le département 123 exploitations adhérentes de l'Ayude, et donc quelque 155 chefs d'exploitations.

Ce n'est pas toujours facile de trouver la bonne personne dans l'urgence. Car l'accident étant par excellence imprévisible, l'association doit être ultra réactive pour trouver sa légitimité. L'autre difficulté étant de trouver des personnes qualifiées, capables de s'adapter aux nécessités de l'exploitation agricole en difficulté.

En 2013, ce sont 11 utilisateurs qui ont appelé à l'aide, pour un total de 1 499 heures réalisées et 17 salariés. Et un coût global de 7 149 euros. Exploitants agricoles, si cette "sécurité face à l'adversité" vous tente, n'hésitez pas à rejoindre l'association. Il vous en coûtera une cotisation de 40 euros par exploitation "assurée". Et même si la maladie demeure le motif principal de recours à l'Ayude (63%), n'oubliez pas qu'ils vous remplacent aussi pour des congés (ah cette semaine de vacances au soleil, depuis le temps que vous en rêviez !) ou pour des congés maternité, et même paternité, messieurs. N'hésitez plus !

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi