Mais là ne s’arrête pas son utilisation, puisque la biotechnologie et la cosmétique en sont friands également. Ses vertus gélifiantes mais aussi anti-oxydantes produisant des merveilles.
Un véritable or rouge pour notre région puisqu’elle ne se trouve qu’en Cantabrie, ou Pays basque. Et dès les premières lueurs de l’automne et pendant l'hiver, c’est toute une région de pêcheurs qui s’active à sa collecte.
La récolte dépasse le millier de tonnes : une industrie se met en marche.
Avec les premières grandes houles automnales, les rameaux d’algues se détachent de leur profondeur d’environ 15 mètres et affluent sous l’action des vagues.
Avec des filets spéciaux, les bateaux de pêche équipés viennent les cueillir sans abîmer les fonds marins. Pour certains, cette activité représente jusqu’à 50% de leur chiffre d’affaires annuel.
Ici, forts des enseignements venus d’ailleurs, et notamment du Maroc ou du Portugal où des pêches trop intenses ont fait s’effondrer la production, on interdit la récolte sur pieds.
L’agar-agar, sans goût et acalorique, est un additif réputé pour les pâtisseries et les gelées, ou encore pour les confitures. Composée de molécules très diverses, l'algue rouge est aussi recherchée pour ses propriétés antibactériennes et poursa résistance à la déshydratation ou aux ultraviolets.
Laboratoires de Biarritz
Non loin, les Laboratoires de Biarritz qui produisent des dermo-cosmétiques bios, transforment ensuite l’algue rouge pour le plus grand plaisir de nos fragiles épidermes.
Tandis que l’entreprise Sobigel, installée à Hendaye transformer l’algue rouge en agar-agar, 100% naturel.
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