Qui dit feria, dit tauromachie. Une culture qui va bien au-delà des seuls évènements taurins, autour des toros de combat ou des vaches landaises, mais une culture qui n’a de sens que par eux, comme l’ont parfaitement traduit de nombreuses et belles plumes.
La feria, qui s’éveille tranquillement chaque matin puis s’échauffe progressivement, prend une autre dimension avec l’approche de la corrida. Le peuple des aficionados se dirige vers le Plumaçon, les bandas convergent vers ces arènes qui vont vivre six combats de vérité. Des toros élevés en pleine nature et soigneusement sélectionnés pour préserver leurs vertus d’animaux sauvages, avec ce qu’il faut de bravoure et de noblesse, face à des toreros qui vont défier la mort pour dominer leurs surpuissants adversaires en quelques minutes et les aspirer dans leur muleta, lentement, de plus en plus lentement.
Si vous ne connaissez pas les corridas, trouvez des compagnons de tarde qui vont vous faire comprendre ce qu’est véritablement la corrida, bien loin des caricatures souvent servies au public. Que l’on aime ou pas la tauromachie, rien n’empêche de la respecter et de respecter sa tradition et la culture qu’elle porte. Surtout si l’on veut entrer dans toute la dimension de la feria qui explose dans la ville après la corrida.
Les animations, les concerts, les courses à pied, les encierros des pitchouns… le programme est énorme jusqu’à dimanche et nous vous le laissons découvrir sur le site des Fêtes de la Madeleine – cliquez ici.
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