Un BTS électrotechnique aux multiples débouchés

« Ce diplôme de l’Education nationale de niveau III BTS est très exigeant, mais il est très recherché par les industriels de la région, que ce soit par les grands groupes ou par les petites entreprises. Il débouche ainsi, presque à chaque fois, sur des contrats à durée indéterminée » se réjouit Sacha Bomassi, chargé de mission industrie au Greta Sud Aquitaine.

Il faut dire que cette formation diplômante se déroule en alternance, avec un temps partagé pour moitié en entreprise et pour moitié au lycée Louis-de-Foix à Bayonne. « L’apprenant bénéficie d’un contrat de professionnalisation. Il fait donc partie des effectifs de l’entreprise d’accueil, ce qui est très responsabilisant. Il peut ainsi prendre ses marques, s’intégrer dans les équipes pour être parfaitement opérationnel à la fin de la formation. De son côté, l’entreprise peut identifier les qualités du stagiaire et son potentiel pour l’avenir » ajoute Sacha Bomassi.

A noter que le BTS Maintenance des Systèmes offre de bonne opportunités puisque une dizaine d'entreprises partenaires du Greta sont prêtes à recruter des stagiaires en alternance sur ce diplôme.

En partenariat avec les entreprises…

Cette formation apporte toutes les compétences nécessaires pour manier l’électricité haute et basse tension, dans différents secteurs d’activité. Dans le milieu de la production industrielle, elle est très complémentaire d’un autre BTS proposé par le Greta Sud-Aquitaine : le BTS Maintenance des Systèmes également en contrat de professionnalisation.

En plus, elle s’accompagne de plusieurs modules pour l’acquisition de compétences managériales : management d’équipes et de projets, communication en public et en clientèle, maîtrise des outils numériques du management, techniques théâtrales, serious games, développement de l’autonomie d’apprentissage et veille technologique.

« Seul le Greta offre de tels modules qui sont le fruit d’une collaboration étroite avec les entreprises. Nous les avons, par exemple, réunies en novembre dernier pour faire le point sur leurs besoins et sur leurs attentes pour faire évoluer cette formation. Les retours sont très positifs parce que ces modules permettent aux stagiaires d’apprendre à chercher et de maîtriser un certain nombre d’outils de bureautique et de communication. Ils s’en servent très concrètement lors de la présentation de leur projet qu’ils doivent faire devant un jury en fin de cursus » insiste Sacha Bomassi.

Les promotions regroupent une douzaine d’apprenants (maximum 15), y compris des personnes en reconversion. « Ces derniers sont souvent très appréciés grâce à leur motivation et leur volonté, mais aussi parce que leur candidature a été mûrement réfléchie ».

D’une manière générale, les métiers de l’industrie sont mal connus par les jeunes et souffrent parfois d’une image négative. Pourtant, les débouchés sont nombreux. « D’autant plus après une formation apportant des compétences qui ne s’improvisent pas et qui permettent de connaître les dernières évolutions technologiques pour être opérationnel immédiatement. Un plus pour les entreprises, notamment quand elles doivent assurer rapidement le relais de ceux qui partent à la retraite » conclut Sacha Bomassi.

Cette formation diplômante en alternance (2 ans) s’appuie sur des relations fortes avec la plupart des entreprises leader dans le bassin de l’Adour que ce soit dans le bâtiment, l’énergie, la production industrielle…

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