Comme les lecteurs de Presse Lib’ sont des puits de science, ils savent à coup sûr que le 20 février est la date anniversaire du mariage de Molière avec Armande Béjart, et celle de naissance de Georges Bernanos, de Carlos et d’Ophélie Winter.
Mais pour les habitants du littoral, ce jour prend cette année une signification particulière, puisque on y attend rien de moins que la « marée du siècle »…
Ce qu’il faut savoir…
Bon, relativisons, notre siècle n’a que seize ans. Mais ce sont les météorologues, des gens sérieux même s’ils se trompent parfois, qui donnent l’alerte, donc il faut prendre l’avertissement en considération.
Là, pas de « grande marée » définie par un coefficient de 110 à 115, comme celles que nous avons endurées l’an dernier. Mais ce 20 février (et le 20 mars), il atteindra 118 ou 119 (sur un maximum de 120), soit un niveau maximal équivalent à celui de 1997. D’où le qualificatif de « marée du siècle », qui revient en moyenne tous les dix-huit ans. La routine, quoi !
Inutile de préciser que dans les communes du littoral, c’est le branle-bas de combat. À Biarritz, on a déposé du sable façon dunes au Port-Vieux et sur la Grande Plage et protégé le casino, qui avait bien souffert l’an dernier, avec l’érection d’un mur de sacs de sable.
À Anglet, l’accès aux plages et à la digue est interdit jusqu’à lundi matin et d’une façon générale, tant à Saint-Jean-de-Luz qu’à Guéthary, les précautions ont d’ores et déjà été prises afin que les vacanciers et promeneurs ne se laissent pas surprendre par une vague perverse.
Conclusions : durant les prochains jours, ne vous approchez pas du bord des plages, faites vos selfies loin de l’océan, qui fera un superbe fond d’écran, et profitez-en pour visiter l’intérieur de la région, parce que comme le dit madame L’Oréal, il le vaut bien.
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