La Cave de Crouseilles avait bien fait les choses : la journée a débuté par l’accueil des participants avec café et croissants. Puis, départ en co-voiturage par une jolie route de crête vers la parcelle à vendanger du côté d’Arrosés. Où, la veille, le vigneron avait ôté les filets qui protégeaient les grappes.
Casse-croûte et vendanges…
Arrivés là-bas, on a été accueilli par un sérieux casse-croûte vigneron avec œufs sur le plat, ventrèche, jambon, fromage et vin rouge ! Enfin, les volontaires les plus vaillants ont pris les choses, ou plutôt, le sécateur, en main pour cueillir les grappes pleines de jus pas même ridées. Le raisin a été placé directement dans des cageots – pour éviter trop de chocs aux grappes fragiles - puis versé dans un petit pressoir pour extraire le jus à déguster et à conserver en barrique.
Mesuré sur place, le sucre du jus correspond à 18,4° d’alcool, soit plus qu’en 2017. Roland Podenas, président de la Cave, nous explique que le vin fait avec ce jus titrera seulement 12° d’alcool et gardera donc beaucoup de sucre résiduel.
Le raisin versé dans le petit pressoir est pressuré par la marraine et de la journée : Jocelyne Pauly, qui a remporté La Diagonale des fous. La journée a été accompagnée par les airs des Chanteurs vignerons du Vic-Bilh.
Joël Boueilh, président de Plaimont Producteurs, est venu sur place. La journée se poursuit par des agapes au château de Crouseilles.
Réalisé avec le Journal du Gers et Roland Hourdaille
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