Faire l’histoire d’une famille, d’une maison ou d’un village est un loisir qui séduit de plus en plus de Français. Les principaux sites web communautaires destinés aux généalogistes amateurs de l’Hexagone, Geneanet et Filae, revendiquent respectivement 3 et 7 millions d’utilisateurs, alors que la plupart des sondages commandés sur le sujet ont montré qu’une bonne moitié des Français a déjà entamé des recherches, plus ou moins approfondies, sur ses racines. Devant cet engouement, d’autant plus palpable dans les régions à forte identité culturelle, les services d’archives départementaux ont pour la plupart eu la bonne idée de mettre en place des ateliers gratuits à destination des particuliers.
Celui des Pyrénées-Atlantiques ne fait pas exception. Il a dévoilé avant les fêtes son programme 2019, qui comporte 3 cycles distincts : généalogie familiale, généalogie foncière et histoire d’une commune. Les ateliers seront à la fois assurés sur les sites de Pau et de Bayonne. Chaque cycle comprendra trois séances. Les deux premières apporteront des rudiments méthodologiques et une description des fonds physiques ou numériques à consulter. La troisième séance de chacun des cycles sera dédiée à une étude de cas pratique, présentée par une association, Cercle généalogique des Pyrénées-Atlantiques à Pau et Gen&O à Bayonne. Le premier cycle sur les racines familiales a commencé les 10 et 11 janvier. Le cycle sur la généalogie foncière débutera au printemps, et celui sur l’histoire communale en octobre prochain.
Exposition itinérante et documents du mois…
Dans le même temps, les archives départementales du 64 proposent depuis la mi-décembre une exposition transfrontalière intitulée « Du transport au sport », en partenariat avec les gouvernements et députations de Navarre, d’Aragon, du Guipuzcoa et de Huesca. Cette petite exposition consiste en 8 panneaux sur les thèmes de l’automobile, de l’aviation, de l’hippisme, du cyclisme, de l’alpinisme, du ski, de la course à pied et des sports nautiques. Une quarantaine de documents issus des archives de ces diverses institutions (photographies, correspondance, films) étaient visibles au centre Nelson Paillou de Pau jusqu’au 18 janvier dernier. L’exposition va maintenant être déplacée au pôle d’archives de Bayonne et du Pays basque, où elle demeurera du 25 janvier au 28 février. On la retrouvera au printemps à Saint-Sébastien, cet été à Pampelune et en automne à Huesca.
Enfin, on notera que chaque mois, les archives départementales décryptent un nouveau document original sur leur site internet. En ce moment, on peut en apprendre un peu plus sur l’histoire des baleiniers du Pays basque, à travers un « État des vaisseaux de Saint-Jean-de-Luz » de 1700 et une « Copie du rôle d’équipage de la frégate le Saint-Esprit ». Où l’on découvre par exemple qu’au milieu du XVIe siècle, pas moins de 80 navires embarquant de 50 à 100 hommes quittaient déjà la Côte basque pour aller chasser chaque année dans les eaux de Terre-Neuve.
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