C’était la dernière fenêtre possible pour ce rendez-vous annuel du gros surf. Il aura finalement bien eu lieu jeudi dernier, dans des conditions relativement correctes pendant les séries mais un peu plus difficiles dans une finale où il fallait saisir sa chance… et la bonne vague.
À ce petit jeu, la jeune garde a triomphé de ses aînés, et c’est Paul-César Distinguin qui l’a emporté avec un surf solide et un score de 13,54, devançant de peu le Breton Nelson Cloarec (12,93) et Rémi Arauzo (10,47). Le tout sous le regard… d’un beau banc de dauphins, qui a profité d’une longue accalmie, en plein milieu de cette finale, pour venir saluer la compagnie. Cette année, le challenge aura quoiqu’il en soit souri aux Hossegoriens d’adoption.
Pour le point culminant de cette journée, il fallait être là un peu plus tôt, pendant les séries (les deux meilleurs des 4 séries de 8 surfeurs se qualifiaient pour une finale à 10, où devaient les accompagner dans l’après-midi les deux meilleurs troisièmes). Et notamment pendant la deuxième, où Vincent Duvignac a fait le spectacle en prenant une belle vague et un beau tube, obtenant un 8,67 et le seul 10 de cette journée. Le seul 10, d’ailleurs, de l’histoire de cette compétition hors normes.
Le live à la bonne franquette…
Un grand bravo, donc, surtout dans cette édition où nos spécialistes auront surfé dans des conditions mitigées, avec des vagues d’environ 3 mètres au meilleur de la journée. Plus tôt dans la matinée avait également eu lieu une série de stand up paddle, dans des conditions encore plus hivernales. Évidemment, Laird Hamilton avait gardé les pieds dans l’eau chaude, mais la petite rumeur qui annonçait la légende du free-surf du côté d’Hossegor devait faire partie de l’événement : il s’agit aussi de ne pas se prendre trop au sérieux !
La grande nouveauté, cette année, c’était quand même l’excellente idée du Comité des Landes de surf, qui organise la compétition avec Rip Curl et le Hossegor Surf Club, et qui a mis en place un live multi-caméras, avec CBL Sports et les commentaires avisés de l’excellent Gilles Darqué, lequel a dispensé quelques bons mots.
Ce qui fait qu’un petit nombre de mordus a pu suivre l’événement de chez lui, quelque part entre Londres, Ajaccio et Seattle. C’est tout ce qui manquait à l’événement, et on n’a plus d’excuse pour ne pas y jeter un œil, en direct ou en différé. Cela donne un très bon aperçu de sa convivialité.
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