Ce n’est pas faire outrage à ces artistes que devoir les présenter plus en détail, leur renommée n’atteignant malheureusement pas celle de Lio ou de Duke Ellington.
Nous avons commencé, jeudi, avec l’IEP quartet, qui ne sort pas de Sciences Po mais est réuni autour du tromboniste Sébastien Arruti, du saxo Alain Coyral, du contrebassiste Timo Metzemakers et du batteur Didier Ottaviani. Il présente des compositions originales portant sur une vision moderne de la musique de la Nouvelle-Orléans.
Vendredi, on a apprécié Sylvain Luc et ses « friends » (Marylise Florid à la guitare, Sly Johnson au rap et au chant, Stéphane Belmondo à la trompette et Minino Garay aux fûts) pour une carte blanche. Sylvain Luc, basque d’origine, a accompagné Michel Jonasz et Catherine Lara et a obtenu une Victoire du jazz aux côtés de Dédé Ceccarelli, et un Django d’Or avec Didier Lockwood, ainsi que le prix Django Reinhardt de l’Académie du jazz. Une pointure.
Samedi (Quintaou, 22h), c’est la chanteuse Camille Bertault qui proposera un concert dans lequel elle se réapproprie les compositions de Gainsbourg et de Brassens ; elle sera accompagnée de Fady Farah au piano, de Christophe Minck à la contrebasse et de Donald Kontomanou à la batterie.
Le même soir, à 20h, le spectacle commencera avec Grégory Privat (+ Chris Jennings à la contrebasse et Tilo Bertholo à la batterie), le fils de José, ex du groupe antillais Malavoi, qui viendra interpréter des extraits de ses quatre albums, dont le dernier, intitulé « Family Tree ». La soirée se terminant à Baroja, à minuit, avec une jam session. S’il fait beau, ce sera la totale.
Enfin dimanche dès 13h30, rendez-vous au parc de Baroja avec Just in Time 4tet (Véronique Andy au chant, Jacky Berecochea à la trompette, Eric Lecordier à la guitare et Gérald Muller à la contrebasse) pour une reprise de standards.
Suivra le Jean-Pierre Como 4tet (avec lui-même au piano, Bruno Schorp à la contrebasse, Christophe Panzani aux saxos et Rémi Vignolo aux drums), à 15h, pour « un jazz actuel et puissant, où douceur et force s’entremêlent » qu’il dit, le programme.
Et on terminera en beauté, toujours à Baroja, mais à 16h45, avec l’Old School Funky Family, qui sème son groove sur les scènes depuis plus de dix ans.
En résumé, de beaux moments à vivre, avec des artistes confirmés et une belle nouvelle édition de l’Anglet Jazz Festival, douzième du nom.
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