C’est la première fois que Crouseilles réunit les œuvres du peintre catalan et du sculpteur de renommée mondiale. Ce dernier, artiste aveyronnais d’origine berbère, est notamment reconnu pour ses nombreuses réalisations monumentales. Présentées depuis plus de 40 ans dans plusieurs musées et autres collections privées, les œuvres de Rachid Khimoune redonne vie et relief à l’insignifiant, avec des objets tels que des plaques d’égout ou des prises de courant. Les sculptures en bronze de Rachid Khimoune, les toiles libres de Joseph Maureso, deux œuvres plastiques en devenir perpétuel mais qui portent avec elles leurs socles respectifs.
Deux œuvres singulières qui ont en commun de tracer leur propre chemin dans le paysage de l’histoire contemporaine de l’art, sans jamais céder aux chants des sirènes, sans jamais céder la moindre parcelle de leurs territoires respectifs d’identité aux attendus du marché de l’art et des instances artistiques. Deux œuvres authentiques qui ne sont pas assujetties à des postures théoriques, deux œuvres affranchies des trajectoires idéologiques et qui avancent au fur et à mesure de leurs aventures plastiques, de leurs rencontres libres faites de formes, de matières, de couleurs, de textures, et de sens.
Les deux talentueux artistes sont amis depuis près de 40 ans. Cet événement découle d’un vieux projet d’exposer ensemble. Le Château de Crouseilles leur permet d’enfin le réaliser. Mais l’amitié n’est pas le lien exclusif des œuvres, il existe un autre lien en plus des analogies processuelles évoquées, un lien formel dans lequel se mêlent en complémentarité les figures en bronze de Rachid Khimoune, aux stigmates africains, et le paysagisme onirique de Joseph Maureso.
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