Destination bonheur pour les touristes

Dans le jargon professionnel, on les appelle les « prescripteurs ». C’est-à-dire quelques personnes possédant un bon degré de connaissance d’un sujet et susceptibles de conseiller au bon peuple d’acheter plutôt un produit qu’un autre, ou de changer de destination de vacances au profit d’un lieu magique, à découvrir.

Et c’est à eux que la Gascogne vient de s’adresser, afin de mieux faire connaître ses destinations et ses merveilles. Une opération qui a tenu toutes ses promesses.

Ce qu’il faut savoir…

Cela s’est déroulé il y a quelques jours, à l’initiative du Comité départementale du tourisme et des loisirs (CDLT) du Gers, qui a pris l’initiative d’y faire venir une vingtaine de tour opérateurs et de journalistes du tourisme, qui soit ne connaissaient pas la destination, soit en étaient restés à d’Artagnan, Lagardère ou Cyrano. De brillants exemples certes, mais pas suffisants pour faire venir le touriste en quête de repos, de paysages et de bien vivre.

Durant trois jours, deux circuits étaient proposés aux participants, venus du monde entier. Le premier consistant en une visite des vignobles des Côtes de Gascogne, qui s’étendent sur trois départements, et principalement celui du Gers, avec des noms qui chantent : Condom, Cazaubon, Fleurance, Montesquiou, ou les Landes avec Labastide d’Armagnac, Montégut ou Escalans.

Gageons que ces hauts représentants du tourisme connaissaient parfaitement le Bordelais ou la Vallée du Rhône, surfréquentés, et on pris plaisir à découvrir nos chaix, nos vins et nos armagnacs. À charge pour eux de faire passer le message aux touristes sybarites.

Le second circuit menait le reste de la troupe vers les sites caractéristiques gascons, avec visite de sites touristiques (et peu connus), lieux chargés d’histoire et bonnes adresses gourmandes, vers Auch, Lectoure ou Flaran. Il est vrai que de ce côté-là, la région peut en remontrer à n’importe quelle autre, avec ce petit plus consistant à être encore un territoire à découvrir.

Entre vins, mets, histoire, coutumes, musées, artisanat et paysages, la Gascogne méritait un petit coup de pouce de la profession du tourisme. Et si ce moment était arrivé ?