Et si ce soir, plutôt que d’entendre des « Voice » à la télévision, vous alliez en écouter d’autres, plus sacrées et sans doute moins à la mode, pour peu que vous soyez dans les environs de Ciboure ? Car c’est en effet là que l’Estudiantina se produira en l’église Saint-Jean-Baptiste (à 21h) avec un savoureux mélange d’airs classiques et de chansons basques.
L’Estudiantina, on le sait trop peu, est née il y a longtemps, en 1912, de la volonté d’un jeune instituteur, Paul Caunille. Aujourd’hui, elle compte 120 élèves et un orchestre de 35 musiciens, et des cours assurés quotidiennement par des bénévoles.
Pour son concert de printemps, le groupe musical entend cette année proposer aux mélomanes un mélange des genres, puisque à des morceaux hyper connus de l’opéra dit « classique », comme Carmen, La fleur que tu m’avais jetée, La flûte enchantée, Le Barbier de Séville, Funiculi Funicula ou La Donna e mobile vont s’ajouter plusieurs airs basques, tels que Maitia nun zira, Maite, Ara nun dira et Ezin ahaztu.
Le tout soutenu par la voix du ténor basque Eric Salha, ancien du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, de retour pour un soir de gala au pays. Il avait déjà enchanté des spectateurs présents en la cathédrale de Bayonne, il y a quatre ans, avec son interprétation de la « Grand Messe » en ut mineur de Mozart. Petit clin d’œil nostalgique : un hommage sera rendu à Patrick Murillo, petit-fils d’Albert Kaempf (l’un des anciens dirigeants du groupe), disparu il y a six mois, avec l’interprétation de son « Molino del Viento ». Petite précision : l’entrée à ce concert est à prix modique : 8 euros seulement
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