Subjugués par le charme des lieux, les nouveaux propriétaires ont été rejoints par leurs trois enfants, et leurs conjoints. Tous ont alors relevé leurs manches pour un relookage complet de l’établissement, idylliquement situé au bord du lac de Payolle, avec le Pic du Midi pour décor.
Les dix chambres disponibles à l’origine ont été réduites à cinq, beaucoup plus spacieuses (32 m²), et aménagées dans un style fortement inspiré du Grand Nord américain. Baies vitrées avec vue directe sur le lac, chaudes boiseries, terrasse… Un gite incluant bain à remous et sauna, ainsi que quatre appartements ont également ouvert leurs portes.
Afin d’ajouter au dépaysement, le restaurant lui-même s’est mis au diapason des spécialités canadiennes. Pour « se saler l’bec et se bourrer la face », des plats aux noms plus évocateurs les uns que les autres - les poutines Grizzly, les burgers « abominable homme des neiges », les planches « ours mal léché », et cetera - ont été proposés, accompagnés de bières brassées au Québec : « La rousse du trappeur » ou « La pisse de caribou » ! Histoire de voyager jusque dans l’assiette…
Mais voilà que pour des raisons familiales, les propriétaires se retrouvent désormais à quatre au lieu de huit, ne pouvant plus assurer totalement la gestion de l’établissement. La possibilité d’embaucher des salariés ayant été écartée dès le départ, seule reste donc la solution d’une revente.
Bien entendu, après ces très gros travaux récents, le prix s’élève à 1 730 000 €, loin des 280 000 € proposés par le couple à la commune, lors du rachat. Mais, rassurent Pierre et Catherine, l’établissement rouvrira le 21 décembre en attendant un repreneur fiable.
À l’approche de la nouvelle année, souhaitons à l’Arcoch de pouvoir accueillir, longtemps encore, les amoureux de grands espaces pour de mémorables balades à pied, en ski de fond, raquettes, VTT ou chiens de traineaux.
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