C’est une décision difficile à prendre, tellement les qualités de Serge Crevecoeur sont reconnues sur le plan sportif, mais aussi sur le plan économique avec un bagage de premier plan. Comme souvent, dans ce genre de situation sportive difficile, c’est le coach qui trinque.
Un changement d’entraîneur peut-il aider à restaurer une confiance évaporée chez plusieurs joueurs cadres ? Provisoirement ou durablement ? Le potentiel de Serge Crevecoeur ne va t-il pas manquer dans la construction du club, toujours pénalisé par un manque évident de moyens financiers pour s’installer durablement dans le haut de l’élite du basket français ? Les questions sont posées, même si elles sont provisoirement tranchées pour cette saison.
Un autre débat reste cependant ouvert, peut-être le plus fondamental… L’exploitation de l’Elan doit-elle rester dans le cadre d’un statut de société d’économie mixte, mêlant pouvoir politique et intérêts privés ?
Faut-il franchir le pas du 100% privé, comme l’ont fait de nombreux clubs de basket, et comme dans le rugby ? Ce qui signifie trouver un actionnaire principal et un pool de partenaires majeurs pour se donner les moyens de nouvelles ambitions ? La piste des anciens joueurs de l’Elan, passés par la NBA, peut-elle être activée ?
En attendant, c’est donc à Laurent Vila que sont confiées les clés de l’équipe, comme cela avait déjà été le cas au cours des saisons 2011 et 2012, notamment après le limogeage de Didier Dobbels. Reste à trancher le cas du meneur Kyan Anderson, très décevant. Sera t-il gardé pour tenter de le relancer ?
Quelle sera la réaction du groupe, samedi à Villeurbanne (18h30, SFR Sport 2) ? Un exploit ou une défaite rapprochant de la zone de relégation ?
Une chose est sûre, quels que soient les avis des uns et des autres sur ces débats, les supporters doivent plus que jamais soutenir leur Elan Béarnais !
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