Du théâtre, de la chanson, du jazz, du cirque et de l’humour

Lons propose 18 spectacles avec en vedettes General Elektriks, les jumelles d’Ibeyi, et des Fourberies de Scapin, façon marionnettes. Ou l’imagination au pouvoir…

On connaît désormais le programme de la saison à l’Espace James Chambaud, qui débutera le 5 octobre avec le trio des Swingirls (du swing, de l’humour et du pop rock) pour s’achever le 24 mai avec la Haïtienne Mélissa Laveaux.

Cette dernière viendra y célébrer ses origines créoles. Entretemps, ce ne sont pas moins de 16 autres spectacles qui nous seront proposés dans des genres bien différents.

Ainsi pour la chanson française, on ne manquera pas Foé + Hoshi (31 janvier), deux espoirs de la nouvelle vague tricolore.

Côté musique du monde, voici le 12 octobre de l’électro-funk avec General Elektriks pour un live carrément énergique ; le 24 novembre on ne loupera sous aucun prétexte les magnifiques sœurs jumelles franco-cubaines Ibeyi qui ont accompagné Beyoncé dans son film Limonade.

Pas plus que le 18 janvier le pianiste cubain Omar Sosa, maintes fois nommé aux Grammy, accompagné du Sénégalais Seckou Keita, chanteur et joueur virtuose de kora.

Ils seront suivis le 17 mars de trois femmes vêtues de longues robes blanches et de coiffes noires, les Dakhabrakha, venues d’Ukraine. Et donc de Mélissa Laveaux le 24 mai.

Et du jazz, il y en a aussi ? demandez-vous. Eh oui, avec le 11 avril la trompettiste Airelle Besson (révélation du Jazz 2015) et l’accordéoniste Lionel Suarez, qui fut derrière Nougaro, Lavilliers ou Aznavour.

On n’oubliera pas non plus le 5 mars le One man show d’Alex Vizorek, le trublion de France Inter. Bien sûr il y aura du cirque, avec Julien Cottereau le 19 octobre (à voir en famille à partir de 5 ans), et le Collectif Petit Travers le 24 janvier, qui renouvelle l’art du jonglage.

Et enfin, on allait dire et surtout, du théâtre, avec quatre spectacles. Le premier est intitulé Ay Carmela, une pièce politique et antifranquiste (29 novembre) ; le second le 12 décembre avec Te prends pas la tête, par la compagnie Ecrire un mouvement, qui entend témoigner de la difficulté de se concentrer dans un monde de distraction.

Suivra le 12 février Le mardi où Morty est mort, par le Théâtre du Rivage, un conte en même temps qu’une comédie absurde autour d’un chien, Morty. Et pour finir en apothéose, le 29 mars, Les fourberies de Scapin, de qui vous savez, un spectacle de marionnettes à taille presque humaine, avec Jean Sclavis pour tirer les ficelles.

Si on n’a rien oublié, ni personne, cela nous donne en effet 18 rendez-vous lonsois à honorer. Pas d’énorme vedettes à égos avec flonflons et tralalas, mais des révélations et des valeurs sûres de la scène, comme d’habitude à l’Espace Chambaud.