Abonnez-vous
Publié le

Semaine de l’industrie : l’opération séduction a commencé

L’UIMM Adour est mobilisée pour attirer les candidats et les talents. Elle rappelle l’importance de ce secteur industriel dans les départements du bassin…
SEMAINE INDUSTRIE 2
Derrière cette semaine stratégique, un enjeu de taille : d’après les prévisions, l’industrie française devrait opérer 250.000 recrutements par an d’ici 2025. Alors que les besoins se font déjà sentir dans la région, tout est mis en œuvre pour susciter des vocations.

En amont de cette semaine de l’industrie, l’UIMM Adour a fourni quelques chiffres éclairants sur l’industrie locale et ses besoins. La métallurgie représenterait aujourd’hui 53% des emplois industriels en pays d’Adour, soit 19.724 salariés œuvrant dans 782 sociétés, un « tissu porté par des grandes entreprises » et qui compte 90% d’établissements de moins de 50 salariés. Et pour ces derniers, le recrutement de profils techniques s’apparente de plus en plus à un challenge. Pour des raisons diverses, liées par exemple à leur visibilité plus restreinte ou au manque de ressources dédiées à la recherche de candidats. Un problème auquel des semaines comme celle-ci doivent permettre de remédier, notamment via des visites en entreprise (voir la carte ci-dessous).

Defi à tarnos

Dans ce contexte de plus en plus tendu, l’union locale a rappelé que le Pôle Formation Adour, dont elle a ouvert l’an dernier les deux sites DEFI (à Tarnos) et DITECH (à Lanne), accompagne chaque année 520 apprentis, 2.500 stagiaires en formation continue et 300 demandeurs d’emploi. À l’échelle nationale, l’UIMM et ses 130 sites de formation suivent 43.000 alternants. Dans la région, l’UIMM Adour parle d’un taux d’insertion de 86% pour les apprentis.

Au-delà de ce travail quotidien et au long cours, les « opérations séduction » comme cette Semaine de l’industrie sont appelées à se multiplier. Et notamment les forums emploi, dont le nouvel « Anglet Aéro Atlantic » a été l’an dernier l’un des récents exemples.

Une nouvelle attraction sur un site historique…

Aujourd’hui, il s’agit clairement de séduire la jeunesse pour faire face à cet enjeu à venir : la création de plus d’un million d’emplois industriels en France dans les 4 prochaines années. Et pour séduire, l’argumentaire est désormais bien rodé. L’UIMM Adour a sa batterie de réponses à LA grande question : « Pourquoi choisir l’industrie ? » Les bonnes raisons touchent notamment à la transformation de l’industrie ou à ses efforts en matière de responsabilité sociale et environnementale, alors que « 64% des lycéens estiment » qu’elle « doit être plus respectueuse de l’environnement ».

Il s’agit de tordre le cou à quelques clichés, donc, mais aussi d’amener quelques arguments de poids, à commencer par « des salaires supérieurs de 25% au reste du secteur privé » et des « emplois de qualité » qui « offrent des opportunités d’évolution professionnelle et qui prennent en compte les attentes des nouvelles générations », souvent jugées « en quête de sens ».

Quant aux métiers, cette Semaine de l’industrie doit être une occasion de montrer qu’ils ont beaucoup évolué : « Avec l’essor du numérique, de nouvelles compétences et de nouveaux métiers en phase avec les compétences innées des jeunes ont émergé : data scientist, programmeur industriel, technologue, roboticien, ingénieur cobot, technicien 3D, expert en ingénierie virtuelle… » Tout ceci à l’heure où les industriels travaillent de plus en plus au développement de solutions en lien avec la transition énergétique.

[caption id="attachment_100966" align="alignright" width="391"] La carte des Portes ouvertes[/caption]

Le message est clair : si les candidats ont longtemps dû s’adapter à l’industrie, l’industrie est en train de s’adapter aux candidats. On voit à travers cela que le rapport de force, sur ce marché de l’emploi industriel, tendrait presque à s’inverser au bénéfice des demandeurs.

C’est l’occasion d’en profiter !

Pour en savoir plus, lire notre article – cliquez ici

 

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi