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Prudence au volant !

Moins de vitesse et d’alcool, mais plus de téléphone
PL TELEPHONE

En 10 ans, les conducteurs français ont évolué dans leurs comportements. Mais pas toujours dans le bon sens. L’enquête TNS Sofres, menée par l’assureur Axa, permet de découvrir l’évolution des comportements, entre 2004 et 2014.

Si l’amélioration est sensible sur des sujets forts comme la grande vitesse et l’alcool au volant, l’automobiliste se met aujourd’hui en danger autrement. La proportion des Fangio de la route, ceux qui n’hésitent pas à dépasser les 160 km/heure sur autoroute est par exemple tombée de 29% à 19%. Les radars y sont bien entendu pour quelque chose.

Quant à l’alcool au volant, avec ceux qui n’hésitent pas à consommer plus de 4 à 5 verres, il ne concerne qu’une toute petite minorité (6% contre 14% il y a 10 ans). Mais ces évolutions positives sont contrebalancées par de nouvelles habitudes, mauvaises du point de vue de la sécurité routière.

Le téléphone au volant est le principal souci : 20% vont jusqu’à envoyer des SMS en conduisant. La proportion de ceux qui n’hésitent pas à rouler 4 à 5 heures d’affilée, au mépris de la fatigue, a grimpé en 10 ans de 23% à 30%.

Panneau de Signalisation (Autres dangers - A14)En ville aussi, on note des situations délicates. La moitié des conducteurs continue à tourner ou doubler sans mettre son clignotant. De même, ils sont toujours pratiquement un sur deux à dépasser largement la vitesse autorisée, en roulant à 65 km/h en ville au lieu de 50 km/h.

Sept conducteurs sur dix ont toujours tendance à appuyer sur le champignon lorsque le feu est orange, plutôt que freiner et s’arrêter ainsi que l’exige le Code de la route.

Quant aux comportements à risques, la palme est toujours détenue par les jeunes de 18 à 25 ans. Enfin, contrairement aux préjugés qui ont la peau dure, ce baromètre confirme ainsi que les jeunes femmes ont une attitude bien plus raisonnable que leurs homologues masculins lorsqu’elles grimpent dans leurs voitures.

motos de policeEt chez nous, qu’en est-il ? Sommes-nous bons ou mauvais conducteurs ? Si l’Ile-de-France ne compte plus que 5 bons conducteurs sur 10 (contre 6 en 2004), le Sud-Ouest compte 73% de bons conducteurs, soit une tendance à la hausse de 4 points par rapport à 2004.

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