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Produire son miel en bio, c’est possible ?

Au Moulin de Lamaguère, une ouverture intéressante pour les apiculteurs gersois, dans un département particulièrement bio
RUCHER LAURENT 3
C’était une initiative de la FNAB, la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique. A l’occasion de leur Tour de France à eux, six journées sur le territoire hexagonal pour tout savoir sur l’apiculture biologique.

C’était une initiative de la FNAB, la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique. A l’occasion de leur Tour de France à eux, six journées sur le territoire hexagonal pour tout savoir sur l’apiculture biologique.

Un périple qui les a menés successivement à Guenrouët en Loire-Atlantique, à Colomars en Paca, à Rovaltain en Rhône-Alpes, à Muttersholtz en Alsace, et avant la région Centre pour janvier 2017, leur Tour de France s’arrêtait fin novembre à Lamaguère dans le Gers.

Et ils étaient une bonne trentaine à avoir répondu présents à l’invitation, à venir s’informer sur les techniques innovantes d’élevage en bio des abeilles, discuter avec d’autres apiculteurs biologiques, échanger sur la rentabilité d’un atelier apicole, interroger, évoquer motivation, satisfaction du bio, et défis à relever pour pérenniser le métier.

C’est que l’apiculture biologique se développe bien en France. Elles sont 590 exploitations apicoles en bio, soit 13,8% de la production nationale. Des chiffres à faire grimper encore…

Dans le Gers, c’est au Moulin de Lamaguère qu’avait lieu la grande journée, chez Arnaud Levannier. La question était « Produire son miel en bio : c’est possible ? », et s’est avérée passionnante. Conduire des ruches en bio, avec l’intervention d’un contrôleur Ecocert, particularités techniques, gestion varroa, cires, renouvellement des colonies (avec intervention de l’ADAM), comment vendre son miel bio, les circuits courts, les circuits longs, et enfin « passer le cap en bio » avec le témoignage d’un apiculteur récemment engagé en apiculture biologique.

Ici, pas question d’intégristes de l’écologie, juste une question de bon sens, et de penser l’apiculture intelligemment. Du miel en bouche que cette journée…

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