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Le caviar d’Aquitaine veut son IGP

Objectif des producteurs : défendre une qualité d’exception, obtenue grâce à un cahier des charges précis, et un savoir-faire acquis depuis trente ans…
Black caviar in metal teaspoon. Macro photo on dark background
À l’heure de la mondialisation qui voit le caviar venu de Chine ou d’Italie s’inviter sur les tables les plus chics, les producteurs de l’association Caviar d’Aquitaine ripostent, avec bon espoir d’obtenir l’Indication Géographique Protégée.

Dès 2013, Laurent Dulau, directeur général du groupe Kaviar, propose à ses concurrents aquitains de se réunir afin de protéger leur production. Quatre des six producteurs actuels répondent favorablement et s’associent sous le nom de Caviar d’Aquitaine : le groupe Kaviar, l’Esturgeonnière, Caviar de France et Caviar House & Prunier.

Leur objectif : défendre une qualité d’exception, obtenue grâce à un cahier des charges précis, et un savoir-faire acquis depuis trente ans. Puis dans la foulée, obtenir l’IGP, puisque toutes les conditions semblent réunies.

Avec une origine historique qui remonte aux années 1920, et une renommée devenue mondiale, le caviar d’Aquitaine possède déjà de solides atouts.

Vient ensuite le fait qu’ici, les esturgeons grandissent dans les meilleures conditions possibles. Il y a d’abord l’eau de source filtrée par les sols dans laquelle ils baignent, leur garantissant pureté et fraîcheur.

Question climatique, les faibles écarts de température constatés au fil des saisons, ajoutés à un ensoleillement raisonnable, conviennent parfaitement à ces poissons peu friands de lumière.

A ces conditions naturelles très favorables, s’ajoutent les soins particuliers dont ils bénéficient tout au long de leur élevage. Nés dans le Sud-Ouest, ils sont nourris de farines de poissons et de tourteaux français sans OGM.

Enfin, la chaîne de fabrication artisanale vient compléter l’expertise d’un savoir-faire partagé, nécessaire pour pérenniser l’économie locale.

Autant d’éléments qui ont permis à Caviar d’Aquitaine d’accéder à la demande d’IGP. Enfin recevable, le dossier, déposé en 2017, restera à l’instruction au moins jusqu’en 2020.

Un délai nécessaire auquel les producteurs consentent patiemment, en continuant de bichonner leurs poissons aux œufs d’or… noir.

Informations sur le site Internet – cliquez ici

 

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