Dans notre précédent article, PresseLib’ vous a présenté ce rendez-vous plein d’oxygène (lire notre article – cliquez ici)
PresseLib’, média exclusivement positif, partenaire naturel de cet événement, a voulu en savoir plus sur les raisons et les objectifs de son créateur, Benoit Dandine.
Pourquoi avoir créé le Positive Action festival ?
Benoit Dandine - L'idée de ce festival a germé en 2015. Je rencontrais des gens qui voulaient agir pour la Planète, mais qui ne savaient pas trop par où commencer. Personnellement, j'ai toujours été fasciné par la nature, et cela m'a paru évident de faire des études, puis un métier, pour participer utilement à sa protection. J’ai ainsi fait partie des premières promotions d'ingénieur en Environnement, à la fin des années 90. Quand j'ai commencé à travailler, il était difficile de trouver des produits plus écologiques. Pas encore de peintures à base d'eau, d’ampoules LED, de véhicules hybrides... Les quelques initiatives qui commençaient à être prises restaient plutôt confidentielles. Les choses ont bien changé, et c'est désormais tout à fait possible de devenir un « consom'acteur » : un consommateur qui privilégie les circuits courts, la qualité plutôt que la quantité, mais aussi l'autonomie. C'est pour cela que j'ai créé ce festival, à la base pour montrer qu'il est possible de CHOISIR des solutions plus durables dans tous les compartiments de sa vie.
Y a t-il eu des évolutions depuis la 1ère édition ?
B. D. – Oui, effectivement. Je me suis rendu compte que les solutions technologiques que nous proposions avec les stands ne suffiraient pas à stopper le torrent de la surconsommation. Hors c'est bien de là que viennent tous nos problèmes, la production de masse avec tous ses effets directs et indirects. J'ai donc décidé de « remonter d'un cran », en proposant des conférences et des ateliers sur l'Humain et notre relation avec le Vivant. Car si vous êtes triste, si vous n'avez plus d'espoir dans la vie ou si vous ne vivez qu’entouré de béton, il est quasi impossible de se préoccuper des autres et donc de la nature.
Et pour cette 3ème édition, avez-vous des nouveautés dont vous êtes particulièrement fier ?
B. D. - Plein ! Je ne vais citer que 3 exemples qui me tiennent particulièrement à cœur. Tout d’abord, l’avant-première du film « L’Ecole de la Vie , une génération pour tout changer », le vendredi 12 octobre à 19h30 au cinéma MonCiné à Anglet en présence de Julien Peron, le réalisateur et créateur du festival « Pour une école de la Vie » à Montpellier. Je trouve sincèrement que nous n'apprenons pas les choses réellement utiles pour évoluer vers une société éclairée et consciente. Si nous voulons un monde meilleur, le système éducatif actuel nous conduira à l'échec.
La deuxième ?
B. D. - L’atelier « Les règles (féminines) au naturel » - Ce sujet est tabou dans notre société alors que chez les indiens d'Amérique, une jeune fille qui a ses règles pour la première fois est fêtée par tout le village, car elle peut transmettre la vie. Alors que chez nous, c'est l'inverse. Ce n'est pas normal de souffrir psychologiquement et physiquement pendant au moins 20 ans.
Et la troisième ?
B. D. - L’atelier « Fabriquer et entretenir un potager en permaculture en famille » - Ce thème est très important pour moi, car, via la nourriture et particulièrement la permaculture, c'est toute la compréhension du fonctionnement des éco-systèmes qui peut être enseignée. De plus, c'est un atelier qu’il est proposé de suivre en famille ; en effet, on ancre les bonnes habitudes dès le plus jeune âge, et c'est intéressant de partager des moments dehors au contact de la nature.
Une dernière chose à ajouter ?
B. D. - Merci PresseLib’ de nous aider à être plus visible, car notre objectif est bien de rendre les gens plus heureux et plus conscients de la chance que nous avons de vivre sur cette belle planète.
Pour découvrir les 14 conférences et les 30 Ateliers du Positive Action Festival 2018, c'est ici : www.positive-action-festival.com
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