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    Je dis ça, je dis rien…

    Plutôt dinde au whisky ou plutôt chasse à la palombe ?
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    Noël, la tradition, le sapin, les cadeaux, la galère du Réveillon (surtout pour ceux qui l’organisent) et la recette de la Dinde au Whisky. Vous noterez que, derrière une apparente simplicité, la recette peut être plus compliquée, beaucoup plus qu’il n’y paraît de prime abord.

    Je sais, vous la connaissez déjà, mais perso, d’année en année, elle me fait toujours autant rire. Un grand classique. Mais voilà, il y a match. Parce qu’en matière d’histoires de cuites, la dinde au whisky se « tire la bourre » (façon de parler) avec le sketch de la Palombière. Comme je n’arrive pas à choisir, je vous offre les deux.

    Ne me remerciez pas. Un rire de pris n’est plus à prendre…

    1 – Acheter une dinde d’environ 5 kilos pour 6 personnes, une bouteille de whisky, du sel, du poivre, de l’huile d’olive, des bardes de lard.

    2 – Barder la dinde de lard, la ficeler, la saler, la poivrer et ajouter un filet d’huile d’olive.

    3 – Faire préchauffer le four, thermostat 7 pendant 10 minutes.

    4 – Se verser un verre de whisky pendant ce temps-là.

    5 – Mettre la dinde au four dans un plat à cuisson.

    6 – Se verser ensuite deux verres de whisky et les boire.

    7 – Mettre le therpostat a 8 après 20 bidutes pour la saisir.

    8 – Se bercer 3 berres de whisky.

    9 – Après une debi-beurre, fourrer l’ouvrir et surveiller la buisson de la pinde.

    10 – Brendre la vouteille de biscuit et s’enfiler une bonne rasade derrière la bravate – non – la cravate.

    11 – Après une demi-heure de bus, tituber jusqu’au bour.

    12 – Oubrir la putain de borte du bour et reburner – non – revourner – non – recourner – non – enfin, mettre la guinde dans l’autre sens.

    13 – Se prûler la main avec la butain de borte du bour en la refermant, bordel de merde.

    14 – Essayer de s’asseoir sur une putain de chaise et se reverdir 5 ou 6 whisky de verres ou le gontraire, je sais blus.

    15 – Buire – non – luire – non – cuire – non – ah ben si – cuire la bringue bandant 4 heures.

    16 – Et hop, 5 berres de plus. Ça fait du bien par où que ça passe.

    17 – R’tirer le four de la dinde.

    18 – Se rebercer une bonne goulée de whisky.

    19 – Essayer de sortir le bour de la saloperie de pinte de nouveau parce que ça a raté la bremière fois.

    20 – Rabasser la dinde qui est tombée bar terre. L’étruyer avec une saleté de chorton – non – torchon et la foutre sur un blat, ou sur un clat, ou sur une assiette. Enfin on s’en fout.

    21 – Se péter la gueule à cause du gras sur le barrelage, ou le carrelage, de la buisine et essayer de se relever.

    22 – Décider que l’on est aussi bien par terre et binir la mouteille de rhisky.

    23 – Ramper jusqu’au lit, dorbir toute la nuit.

    24 (au soir) – Manger la dinde froide avec une bonne mayonnaise le lendemain matin et nettoyer le bordel que tu as mis dans la cuisine la veille.

    Et parce que c’est Noël, et que je vous ai pas encore offert mon cadeau, voici une autre époque de l’année, dignement fêtée dans le Sud-Ouest et qui a donné lieu à ce sketch emblématique de « La Palombière ». Si vous ne riez pas, c’est que votre cas est désespéré. Joyeux Noël.

    Enfin bon, moi je dis ça, je dis rien, hips…

    Gracianne Hastoy

     

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