Reflet du Monde, l’entreprise spécialisée dans les drones a ainsi réalisé un drone sur mesure à la demande d’Ovalie Innovation, la filiale spécialisée R&D des deux groupes coopératifs agricoles Vivadour et Maïsadour. But du jeu, épandre des graines par drone au-dessus d’une culture en place, comme le maïs par exemple.
Du coup, une parcelle expérimentale a été ensemencée grâce à ce drone de 12 kilos à peine. Les avantages agronomiques ? Nombreux. Maintien de l’humidité du sol, diminution des mauvaises herbes, pas de lessivage de l’azote, pas de tassement du sol dû au matériel utilisé pour la récolte du maïs, restitution des éléments minéraux pour la culture suivante, protection de l’érosion du sol pendant l’hiver, dynamisation de l’activité biologique du sol, réponses aux nouvelles obligations réglementaires qui imposent l’implantation de couverts végétaux hivernaux.
Il n’y a que trois façons de procéder pour y parvenir, un matériel embarqué sur enjambeurs, un hélicoptère ou… un drone. Et ce dernier n’avait jamais été testé jusque-là. Autant vous dire qu’il y avait du monde pour assister aux essais dans le Gers en août (Vivadour) et en septembre dans les Landes (Maïsadour Semences).
Des essais pour le moins prometteurs, avant d’envisager un drone plus gros. Drone un jour, drone toujours ?
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire