Habituellement, les Fêtes de Dax s’autofinançaient allègrement, mais la faute au public qui boude un peu les corridas (700 places en moins vendues en 2017 par rapport à 2016, et aux charges qui grimpent, cette année, il faut trouver 130.000 euros d’avance.
Alors on a pris le taureau par les cornes, et un groupe de travail a été créé par la Ville. A eux de plancher et de trouver des solutions, tous partis politiques confondus. La Feria va bien au-delà des petits clivages sans intérêt. C’est la réputation de la Ville qui est ici en jeu.
La somme n’est pas extravagante rapportée au budget total de la Feria, de l’ordre de 3,7 millions d’euros (oh la vache, pardon le taureau !), mais habituellement les Dacquois ne payent pas, et cette année, faudra-t-il qu’ils cassent leur petit taureau, pardon cochon…
Sans compter que le budget sécurité explose. En 2017, l’état d’urgence a obligé à dépenser quelque 300.000 euros rien que pour les vigiles privés, les plots anti-voitures bélier….
Alors, on ne sera pas vaches cette année, du 11 au 15 août 2018, mais en 2019, il faudra trouver le taureau à lait pour ne pas manger du taureau enragé, pardon de la vache… Taureau qui s’en dédit… Pour demain, le modèle de la Feria de Dax devra évoluer, les festayres oui, les corridas non ? Qui sait…
Cela oblige à inventer, à s’adapter, et à tout faire pour éviter un temps de taureaux maigres, pardon de vaches maigres… Adieux, veaux, taureaux, cochons, couvées ?
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