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Le Département des Pyrénées-Atlantiques avec les éleveurs

Face aux conséquences de la grippe aviaire, il devrait voter, le 5 février, des aides à hauteur d'un demi-million d'euros, et des accompagnements pour les démarches administratives...
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Depuis mi-novembre, c'est un autre virus qui impacte fortement la région : le H5N8, plus communément appelé l'influenza aviaire.

Cette grippe, qui touche près de 170 foyers dans les Landes, une dizaine dans le Gers, et une quarantaine dans les Pyrénées-Atlantiques, oblige les institutions à prendre des mesures pour endiguer l'épidémie, et venir en aide à la filière. C'est le cas dans le 64, où le Conseil départemental a annoncé son plan de soutien.

Plusieurs points sont à relever dans ce plan qui devrait s'étaler, dans un premier temps, sur sept mois. Tout d'abord, le volet financier. De nombreuses exploitations enregistrent une perte importante de revenus. Pour limiter cet effet, une enveloppe de près de 500.000 euros devrait être débloquée, pour accompagner les éleveurs dans la prise en charge des analyses vétérinaires, dans le remboursement des prêts bancaires à court terme, et dans le financement d'une possible activité partielle pour les salariés.

D'autres actions pourraient venir accompagner ce soutien financier, comme par exemple : une nette simplification des démarches pour avoir accès au RSA, une mobilisation plus importante des assistantes sociales et des psychologues des collectivités locales, et un renforcement du dispositif de relance, avec l'aide de la Chambre d'agriculture, et de la MSA ; la sécurité sociale agricole.

Enfin, le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques souhaite permettre aux exploitations touchées de rejoindre le fonds de solidarité Covid-19 en faveur des entreprises. Ce fonds, créé par l'Etat, aide déjà activement les petites entreprises, micro-entrepreneurs, indépendants et professions libérales.

Au-delà de la protection des activités locales, ces démarches engagées par le Conseil départemental visent à soutenir l'ensemble de la filière, et à entamer des discussions autour de l'après-crise.

Jean-Jacques Lasserre, président du Département, a indiqué qu'une réflexion sera nécessaire sur différentes mesures mises en place dans le passé. On parle alors des mesures biodiversités, introduites en 2017, ou encore du déplacement des oiseaux, de la concentration des élevages, et d’une possibilité de vaccination.

Il y a un véritable intérêt à préserver les races locales qui, au-delà de leurs qualités gustatives, représentent de très nombreux emplois dans la région, de la production à la consommation. Il faut aussi souligner que la race basque Kriaxera semble plus résistante au virus, ce qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives.

 

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