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    Je dis ça, je dis rien…

    Quel pied !
    laya-avanture-300

    Pschiiitttt, par ici… Non mais, discretos, allez pas vous esclaffer bruyamment… Non, taisez-vous, je vous en supplie… Si la direction vous entend vous marrer, genre comme d’hab : « Hey, Chombier, t’as lu le billet de la Toy ce matin ? Ouais, sur l’orgasme… Oh putain, elle est trop conne celle-là hein, HA HA HA », c’est sûr je vais me faire griller.

    J’entends ça d’ici : « On avait dit plus intello, moins au ras des foufoun… euh pâquerettes », tout ça… Or, j’ai beau me creuser le neurone, rendre plus littéraire les douze types d’orgasme, y a pas, ça coince… Or, avouez que le sujet vous intéresse, que vous rêvez de parfaire vos connaissances, pas vrai ? Ah, z’avez vu, patron ? J’y peux rien, ce sont les foules en délire de nos lecteurs qui me harcèlent, voyez. Allez, quand faut y aller, faut y aller…

    Je parie que vous connaissez les deux premiers, évidemment. Tiens, à tout seigneur tout honneur, donc puisque la philosophie de Presselib’ est de faire positif (ça, c’est manière de rappeler à la direction que je reste maître de mon sujet, professionnelle jusqu’au bout des… ongles), commençons par l’orgasme presselibesque, dit positif : « Oh oui, oh oui, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii…. Oui, oui, oui… »

    On pourrait appeler l’autre l’orgasme BFM, mais je vais me faire taper sur les doigts, donc on le nommera classiquement l’orgasme négatif : « Oh non, oh non, nooooooooooooooonnnn, non, non, non… »

    Pour les croyants, il y a le religieux, mix pour les bouddhistes-hindouistes, et les catholiques : « Om… Om… Oh mon Dieu, Oh mon Dieu… »

    S’il existe encore des royalistes ou autres amateurs de monarchie, ils opteront pour l’orgasme monarchique : « Tu es un vrai prince, bébé » (variante : « tu es ma reine, bébé »)

    Vous êtes au bout du rouleau ? Déprimé ? Burnouté ? Alors optez pour l’orgasme suicidaire : « Je meurs, je meurs » qui peut constituer un bon entraînement à ce que vous prévoyez de faire ensuite.

    Le géocalisé ou géographique dira plutôt : « Ici, non là, oui, ici, ici, ici... »

    L’asthmatique, forcément essoufflé ahanera un vague « Ahhh… Ahhhh… Ahhhh… » (attention à ne pas confondre avec l’infarctus, vous rigolez, mais c’est déjà arrivé !)

    Nous ne pouvons passer sous silence (hum) l’orgasme mathématique : « Plus, plus, plus encore, multiplie tes efforts, oui, plusssssssssssss… » ou celui de l’enseignant/e : « Oui, c’est ça, parfait, très bien, c’est bien, ça » (évitez le bonnet d’âne : « Médiocre, doit se ressaisir de toute urgence, on se recentre » Qui a dit d’élever le niveau ?).

    Quant au (à la) prof d’anglais, ce sera évidemment « Oh yes, oh yes, yes, yes, yesssssssssssssssss » (Et la prof d’anglais catho optera pour le classique : « Oh yes, oh my God »).

    Le chef de projet informatique ne sort (!) jamais vraiment de son rôle : « N’arrête pas, vas-y, continue, encore ! »

    Et contrairement à ce que vous pourriez penser, l’orgasme de la pom-pom girl ne dit pas « poum-poum » mais « Allez, allez, allez ! ». L’histoire ne dit pas si elle ou il agite les pompons dans le même temps.

    Pour rester dans le thème, ayons une pensée attendrie pour ce brave monsieur qui demande à sa femme : « Pourquoi tu ne me dis jamais quand tu as un orgasme ? » Et sa chère et tendre de lui répondre : « Parce que tu n’es jamais là quand ça se produit ! ».

    Sans oublier qu’en ces temps de « réchauffement climatique », si vous en avez trop, pensez au don d’orgasme pour ceux qui n’en ont pas assez, pour un commerce sexuel équitable !

    Enfin bon, moi je dis ça, je dis rien…

    Gracianne Hastoy

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