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Le Madiranais veut soigner sa transmission

La reprise des exploitations viticoles est au cœur de la préoccupation du Syndicat des Vins de Madiran et Pacherenc du Vic-Bilh
Beautiful woman in vineyard picking grape
L’organisation professionnelle, qui représente 180 entreprises et 90 millions d’euros de chiffre d’affaires, réfléchit à la transmission et reprise des exploitations. Aidé en cela par le PAIT de la Chambre d’Agriculture.

Déjà, en activité, faire vivre et survivre son exploitation, ce n’est pas facile. Mais à l’heure de la céder, de prendre sa retraite ou de la transmettre, c’est un autre casse-tête. A Madiran, le Syndicat des vins de Madiran et Pacherenc du Vic Bilh, à l’occasion d’une journée dense (qui s’est conclue à Crouseilles pour visiter ses sociétés viti-vinicoles), s’est intéressé à cette problématique si concrète.

Avec des témoignages de transmissions réussies ou prometteuses, il a tenu à démontrer que c’était possible de réussir aussi ce volet-là de sa vie d’exploitant agricole. Et pas seulement autour du vin… Mais le milieu des vignerons est aussi amplement concerné.

Ici réparti sur deux régions, entre Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, et trois départements, des dizaines de communautés de communes et quelque 37 collectivités locales. A l’heure de bientôt fêter les 70 ans de son appellation, le Syndicat des vins réfléchit à haute-voix.

Normal quand on regroupe 180 entreprises pour 90 millions d’euros de chiffre d’affaires, et qu’en 2016, on a produit 62.000 hectolitres de Madiran et 9.500 de Pacherenc.

Ils ne sont pas seuls, aidés dans leur démarche par le PAIT, ou Point Accueil Installation Transmission mis en place par la Chambre d’Agriculture en Aquitaine. Pour joindre le PAIT de votre département, écrivez au PAIT suivi de votre numéro de département, exemple pait64@agriaqui.fr (disponible pour le 24, Dordogne ; 33, Gironde ; 40, Landes ; 47, Lot et Garonne et donc le 64, Pyrénées-Atlantiques).

Parce que demain, ça peut aussi rimer avec « très bien », ou très vin…

 

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