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Auch soigne son patrimoine

Restauration en vue pour les vitraux de la chapelle Saint-Louis, et les trois exceptionnelles verrières de style Renaissance de la cathédrale
AUCH VITRAUX
Sur Auch, c’est parti pour dix ans de travaux en vue de restaurer les vitraux de la chapelle Saint-Louis, pour un coût de 750.000 euros, entièrement assumés par l’Etat.

La décision est d’importance, et fera plaisir à tous les amoureux du patrimoine : d’ici peu et peut-être avant, la cathédrale d’Auch, classée monument historique propriété de l’Etat, va bénéficier de travaux de restauration des trois exceptionnelles verrières de style Renaissance, attribuées au maître-verrier Arnaut de Moles (1513).

Le premier chantier va concerner en premier lieu la maçonnerie des parements extérieurs, la sauvegarde et la restauration des trois verrières du XVIe et les vitraux de la fenêtre haute, datant du siècle suivant. Il devrait s’étaler sur une année.

Dans le même temps, on interviendra ponctuellement sur les sculptures et les couvertures de la chapelle. Une opération entièrement financée par l’Etat et conduite par la direction régionale des Affaires culturelles (Drac) et la maîtrise d’œuvre de Stéphane Thouin, architecte en chef des monuments historiques.

Pour les vitraux, quatre entreprises ont été retenues : le groupement Pinto (Charente) et Babet (Eure et Loir) pour les vitraux et la serrurerie, SGRP Sourbès, de Lectoure pour la maçonnerie et la pierre de taille, le groupement Lebon (47) et Vidal (12) pour la sculpture et les établissements Rodrigues Bizeul (46) pour la couverture.

La difficulté majeure va se situer sur la restauration des vitraux historiés. C’est pourquoi la Drac Occitanie a constitué un comité technique et scientifique, composé de chercheurs de l’université Jean Jaurès de Toulouse, du Labo de recherche des Monuments historiques de Champs-sur-Marne et du Centre André Chastel, le labo de recherche en histoire de l’art, à Paris.

Après quoi il faudra s’atteler à l’ensemble des 18 verrières, ornant les 13 chapelles du chevet. D’où une estimation d’une dizaine d’années de restauration. Patience, le résultat devrait être à la hauteur des espérances !

 

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