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A cheval, entre Lupiac et Maastricht

Au fait, la Route d’Artagnan, ça avance ? On va dire oui, mais au trot, pas à fond la caisse, comme on dit cavalièrement
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Résumé des épisodes précédents : Il y a quatre ans, un projet un peu fou naissait : créer une route, équestre, reliant le lieu de naissance de d’Artagnan à celui de sa mort, donc de Lupiac, dans le Gers, où naquit entre 1611 et 1615 (on ne sait trop) Charles de Batz Castelmore d’Artagnan, et Maastricht, où il perdit la vie durant la guerre de Hollande (pas celle du Mali), en 1673.

Et le tout, à cheval de préférence, sinon à pied ou à vélo. Le but consistant à entretenir sa mémoire, tant réelle qu’apocryphe, en ancrant la Gascogne, et plus précisément le Gers dans l’Europe et en renforçant son attractivité au Benelux.

Soit 4.000 kilomètres à parcourir à dos de canasson, de quoi séduire les six millions de pratiquants à travers l’Europe. Ne restait plus qu’à mettre en place les infrastructures nécessaires, à l’imitation des accueils du chemin de Compostelle, où les pèlerins trouvent des demeures où se restaurer et dormir. Là, il faudra simplement ajouter un peu d’avoine.

Mais comme annoncé, ça avance, certes pas au grand galop, mais à bon trot, avec quatre destinations confirmées : Pinerelo, dans le Piémont italien, où d’Artagnan surveilla le surintendant Fouquet, Aix-la-Chapelle, en Allemagne, et bien évidemment Maastricht, dans le Limbourg hollandais et Lupiac, ainsi que Versailles, en France.

Le tracé est donc finalisé et les 3/5e des itinéraires connus, avant la quatrième réunion du comité de pilotage, qui aura lieu les 10 et 11 mars à Pinerelo. Sera alors abordée la délicate question des hébergeurs, qui doivent pouvoir mettre à dispo un pré clôturé et un abreuvoir, au minimum. Une marque de balisage équestre a d’ores et déjà été adoptée, elle jalonnera l’ensemble des itinéraires, en reprenant celui en vigueur dans le pays traversé.

Et si tout se passe bien, c’est-à-dire lorsque le périple sera pleinement ouvert et opérationnel, la Route d’Artagnan deviendra la 27e Route culturelle européenne, pour le plus grand bonheur du Gers, des cavaliers, des marcheurs et des vététistes.

Une belle idée, et un chouette projet, comme on dit cavalièrement.

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