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    MARS BLEUMobilisation contre le cancer colorectal

    Comme chaque année, la Ligue contre le cancer profite de ce troisième mois de l'année pour lancer de vastes opérations de dépistages...
    MARS BLEU 3
    Dans le Sud-Ouest, c'est le Centre régional de coordination des dépistages des cancers de Nouvelle-Aquitaine (CRCDC-NA) qui se charge, avec ses partenaires, de sensibiliser un maximum de personnes.

    C'est une réalité : le cancer colorectal (ou du gros intestin), tue. Chaque année, ce sont près de 17.000 décès qui sont liés à la maladie, pour pas moins de 43.000 nouveaux cas détectés. Ces chiffres font de ce cancer le 3e le plus fréquent chez l'homme, après ceux de la prostate et des poumons, et le 2e le plus répandu chez la femme, après celui du sein. Globalement, c'est également le second le plus meurtrier.

    Pourtant, ce cancer peut être soigné, s’il est détecté à temps. Cela grâce à un test de dépistage simple, rapide et efficace, à faire chez soi, tous les deux ans, à partir de 50 ans. En effet, il consiste en un prélèvement des selles, à renvoyer par la Poste, grâce à une enveloppe retour fourni avec le kit.

    Ce dernier peut être demandé au préalable auprès de son médecin traitant, d'un gastro-entérologues, d'un gynécologue, ou de médecins des centres d'examens de santé. Il est d'ailleurs pris totalement en charge par l'Assurance Maladie, sans la moindre avance de frais.

    Les professionnels du secteur déplorent malheureusement le manque d'assiduité à ces tests de dépistages, pourtant très importants. « Ce dépistage est encore trop peu réalisé en France et dans notre région », souligne Benjamin Gandouet, directeur général du CRCDC-NA.

    En effet, environ 30% des personnes concernées participent à ses séries de dépistages, qui sont, dans la majorité des cas, une formalité. En moyenne, 4 hommes sur 100 et 3 femmes sur 100 sont touchés par ce cancer.

    « Lorsqu'il est détecté tôt, il se guérit dans 9 cas sur 10. La prévention et le dépistage sont actuellement les armes les plus efficaces contre les cancers les plus répandus, alors pourquoi attendre ? », continue le directeur général.

    Grâce à ces campagnes de prévention, et de sensibilisation, la Ligue contre le cancer et le CRCDC-NA espèrent arriver à un taux de participation de 65%. Cela permettrait de détecter de possibles cancers, qui seraient alors traités à temps.

    « L’objectif est d’atteindre une participation de 65% de la population pour réduire de manière significative l’incidence du cancer colorectal », ajoute Denis Smith, président du CRCDC-NA. Ces professionnels estiment d'ailleurs qu'un dépistage efficace permettrait d'éviter environ 6.500 décès par an.

    « Qu'attendons-nous pour réaliser un test simple et rapide qui peut nous sauver la vie ? »

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