Nouvelles ambitions pour le golf de Lourdes

Sous l’impulsion de Cyril Airot, le club veut développer une école performante, devenant un lieu incontournable pour les champions en herbe. Dans un cadre remarquable…

Pourquoi aller chercher très loin ce que l’on a chez soi ? C’est un peu le cri du cœur du tout nouveau professeur du club de golf de Lourdes.

Et on peut faire confiance à ce professionnel, issu de la très célèbre Académie de la Leadbetter de Montpellier Massane, réputée pour son excellence.

Ce quadragénaire, qui compte à son actif vingt années d’enseignement, débute son parcours sportif en 1990 au golf de La Ramée, à Toulouse dont il est originaire. C’est ensuite à Montpellier qu’il part s’entraîner, aux côtés de Nicolas Armand et Patrice Amadieu, deux « pointures » du coaching en France, avant de devenir lui-même professionnel en 2001.

Après avoir intégré l’Académie David Leadbetter (élu instructeur de l’année 2017 par la PGA of America’s), et diplôme en poche deux ans plus tard, Cyril coache à son tour les joueurs de haut niveau qui souhaitent accéder au circuit professionnel ou l’enseignement, notamment à l’UGolf de Toulouse-Seilh.

Aujourd’hui à Lourdes, c’est avec un caddie plein de projets ambitieux qu’il envisage l’avenir du club. Et sa tâche sera facilitée par le fait que toute l’équipe est nouvelle, et travaille donc vers un même but.

Son premier défi consiste à mettre en place une école de golf performante, devenant un lieu incontournable pour les champions en herbe. Les enfants pourront s’y épanouir, tout en bénéficiant de directives pédagogiques leur permettant de progresser dans les meilleures conditions. Âgés de 8-10 ans, ils participeront à la création d’une jeune équipe qui donnera au club de golf lourdais la notoriété qu’il mérite.

Le lieu révèle de plus un beau parcours sportif, respectant le relief naturel au cœur d’une forêt de sapins. Pour Cyril Airot, c’est une véritable mine d’or qui ne demande qu’à être exploitée, pour amener les équipes en première division. Objectif qu’il se fixe d’ici deux à trois saisons, en fonction du potentiel de certains golfeurs.

Afin de démarrer sur de bonnes bases, le greenkeeper (l’intendant de terrain) et trois jardiniers sont à l’œuvre pour remettre le terrain en état. Dès le mois de juin, les swings pourront reprendre de plus belle, et tout sera prêt pour la rentrée des futurs Victor Dubuisson ou Karine Icher.