Le Centre scientifique et technique Jean-Feger (CSTJF) à Pau est au cœur de cette démarche puissante en faveur de la préservation du patrimoine architectural et culturel du Sud-Ouest. C’est en relais local que son équipe collabore avec la Fondation du Patrimoine dans la cadre d‘un des axes d’action privilégié par TotalEnergies : « Dialogue des cultures et patrimoine ».
Concrètement, ce mécénat vise à soutenir des chantiers de restauration tels que tour, moulin, rempart, château…, favorisant une dynamique socioculturelle et un développement économique territorial. La compagnie multiénergies, qui souhaite œuvrer en faveur des territoires qui l’accueillent, porte un intérêt particulier aux projets dont la deuxième vie est porteuse d’initiatives impliquant des jeunes.
C’est pourquoi, les dimensions d’insertion, de formation, d’apprentissage, de transmission de savoir-faire, d’accès à l’autonomie et à l’emploi, sont déterminantes dans la sélection des projets.
Pavillon des Arts à Pau
En 13 ans, plus de 26 millions d’euros ont été engagés dans la préservation du patrimoine national. Parmi les programmes soutenus par TotalEnergies Foundation, on retrouve notamment : le Théâtre de Verdure et le Pavillon des Arts de Pau ; le Château d'Abbadia à Hendaye ; le Musée du sel à Salies-de-Béarn ; le Cinéma de Guéthary ; le Moulin de Bénesse-lès-Dax ; la Bastide médiévale de Navarrenx…
« Chaque délégué régional de la Fondation du Patrimoine soumet des projets à la filiale locale de TotalEnergies, qui les étudie en fonction de critères sociaux, économiques et humains et émet des recommandations », explique Francis Arnaud, délégué régional Aquitaine de la Fondation du Patrimoine.
Une fois le projet validé par ce comité, TotalEnergies Foundation définit la partie contractuelle ainsi que les critères de restauration. Quant à la filiale de proximité, elle suit les avancées du chantier et le respect des termes de la convention signée. A noter que l’équipe de Pau supervise également des opérations proposées sur l’Occitanie.
En Aquitaine, plus d’une quinzaine de chantiers sont donc actuellement soutenus par la compagnie ; Comme la réhabilitation du château d’Abbadia, financée à hauteur de 150.000 euros, pour un investissement total de 1,7 million d’euros. Le projet a été choisi pour sa dimension sociale de transmission du savoir et de mise en place d’actions pédagogiques, la subvention visant également à récompenser l’engagement du porteur de projet pour la recherche et l’enseignement, avec un volet pédagogique que le domaine proposera aux élèves de la région.
Abbadia, un manoir irlandais en terre basque…
Véritable pépite culturelle de la côte basque, ce château situé sur la commune d’Hendaye a été construit entre 1864 et 1884 par Eugène Viollet-le-Duc, l’un des plus grands architectes du 19e siècle. Il attire chaque année près de 52.000 visiteurs.
À la fois ethnologue, géographe et homme de sciences, Antoine d’Abbadie est né en 1810 à Dublin, d'une mère irlandaise et d'un père basque. Fervent défenseur de la culture et du patrimoine basque, son investissement fut tel tout au long de sa vie, qu’à sa mort, on lui a attribué le nom de « Euskaldunen Aïta » : père des Basques.
Grand voyageur et passionné d’astronomie, Antoine d’Abbadie s'intéresse à la cartographie céleste. Son amour pour l’astronomie est particulièrement fort et il choisit d’écrire ses Mémoires à travers les choix architecturaux d’Abbadia. Son château abrite d’ailleurs un observatoire d'astronomie qui a fonctionné jusqu'en 1975. C’est pourquoi il est classé comme monument historique mais également comme Maison des illustres par le ministère de la Culture.
« Ce château abrite des fonds artistiques et scientifiques exceptionnels, c’est pour cela qu’il est important de les préserver et de les faire connaître », souligne Céline Davadan, chargée du Patrimoine à l’Académie des Sciences, propriétaire du château depuis la mort d’Antoine d'Abbadie, en 1897.
Après une première campagne de travaux qui a eu lieu en 1996 et permet l’ouverture du château au public, l’Académie des sciences a décidé de rénover les parties qui n’avaient pas été prises en compte, à savoir la cage d’escalier, la cuisine, les chambres de l’empereur et d’Antoine d’Abbadie ainsi que le parc de 5,5 hectares.
Débutés en 2018, les travaux ont pris du retard à cause de la pandémie et devraient être achevés à la fin de l’année. Ce projet de restauration vise non seulement à remettre en état le bien en accord avec la commune d’Hendaye, la DRAC, la Région Nouvelle Aquitaine et le Conseil départemental des Pyrénées Atlantiques, mais il a également pour objectif de maintenir la vocation du lieu d’être un « observatoire scientifique ».
L’Académie des sciences s’est ainsi engagée à encourager l’enseignement des sciences et la transmission des connaissances via la création de cycles de conférences pour la formation des enseignants, et le développement d’ateliers de médiation pédagogiques en réponse aux programmes scolaires pour les lycées et collèges de la région.
En septembre prochain, Thierry Renard, représentant la Fondation TotalEnergies dans le Sud-Ouest, inaugurera le château de Lavardens, au cœur de la Gascogne gersoise, après la restauration des murs, de la salle principale et des façades de l'aile nord-est.
Découvrez sur une carte interactive l’ensemble du patrimoine local réhabilité grâce au soutien de TotalEnergies en cliquant ici
Pour en savoir plus sur le Château d’Abbadia, cliquez ici
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