La couverture totale du 65 en très haut débit est prévue d’ici à 2022, sans que cela ne coûte un sou au Département. En retour, Orange rafle la mise financière. Bien joué des deux côtés.
L’affaire a été conclue le 2 octobre dernier, entre quatre entités qui s’étaient trouvé un terrain d’entente : d’un côté Orange, en la personne de son directeur général délégué Pierre Louette, de l’autre le président du Département, Michel Pélieu, la préfète Béatrice Lagarde et le directeur de l’Agence numérique, Antoine Darodes. Concrètement, Orange va, sous quatre ans, raccorder 90 % des foyers en fibre optique, ce qui représente 228 communes qui seront ainsi pourvues du très haut débit.
Il n’aura échappé à personne que 90 %, ce n’est pas 100%. On y arrive : là où la fibre optique ne peut arriver, soit vers 242 commues, l’opérateur va utiliser d’autres méthodes de transport, du style « montée en débit sur le cuivre » ce qui à nos yeux est très impressionnant mais que nous ne saurions expliquer, ayant fait Tintin et les Oranges bleues en première langue. Mis son efficacité est prouvée, assure-t-il.
Naturellement, tout cela a un coût, et il est d’importance : 270 millions d’euros, encore plus que le transfert de Naymar au PSG ou le salaire mensuel d’un rédacteur à Presse Lib’. Et quand nous parlions d’accord gagnant – gagnant, en voici la preuve, puisque cette somme sera entièrement financée et couverte par Orange. Certes, il va nous falloir attendre 2022 pour interneter à la vitesse de l’éclair, et nous devrons nous satisfaire jusque-là de notre connexion à vélocité d’escargot.
Patience et longueur de temps font plus que hâte ni que rage, a dit le grand philosophe Frank Ribéry. Alors…
https://www.youtube.com/watch?v=zgk0yCVqJbI
photos ; 1, 3 = Orange – 2 : Morin Innovation – 4 : actu.fr
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire