Abonnez-vous
Publié le

L’Erle Beltzak peut bourdonner tranquille

Un conservatoire au Pays basque, une association en Béarn, l’abeille noire qui était en danger retrouve des ruchers naturels, et de fervents défenseurs…
ABEILLE NOIRE 1
Hey chef, regardez, ils vont pas en revenir nos lecteurs. Mais oui, on parle basque à la Rédac’, pardi. Tiens, comment dit-on « abeille noire du Pays basque » en euskara ? Facile ! Euskal erle beltza. Et toc ! Avec son conservatoire, ladite abeille noire du Pays basque, l’Erle Beltzak revient de loin.

Vous la connaissez, elle est l’abeille commune bourdonnant sur les chemins de notre enfance. Car la sauvegarde de l’espèce est devenue une priorité de quelques passionnés et autres apiculteurs. Dans les 7 provinces, on sélectionne des reines afin de développer des colonies saines.

Selon l’un de ses plus ardents défenseurs, Michel Setoain, l’abeille noire bénéficie d’une particularité singulière. Elle vit une dizaine de jours de plus que les autres espèces, cela permettant aux ruches de demeurer plus longtemps fournies.

Si elles pondent de mars à la fin de l’été, elles ralentissent leur ponte par mauvais temps, tout en s’adaptant plutôt bien à l’hiver.

Courageuse et combative face aux prédateurs, l’abeille noire ne se cantonne pas au Pays basque et s’adapte bien au Béarn aussi, où elle compte ses défenseurs. Ici, l’association Danse des Abeilles veille à la création de ruchers naturels et à sa protection.

Des initiatives qui nous mettent les abeilles, mais dans le bon sens du terme. L’abeille coule, l’abeille coule, l’abeille coule (répéter de plus en plus vite, ce jeu stupide vous est offert par votre journal favori, jamais en mal d’une ânerie, ou d’une abeillerie ici).

Informations sur le site internet

Photos : facebook erle beltza

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire